1er septembre 2010 (Nouvelle Solidarité) – Avec la campagne lancée fin juillet par le Comité d’action politique de Lyndon LaRouche pour la réalisation immédiate du grand projet NAWAPA entre l’Alaska et le Mexique, c’est toute une perspective économique nouvelle qui s’offre au monde. Les ingénieurs, experts, élus locaux, syndicalistes et économistes contactés par l’équipe du LPAC s’enthousiasment pour le projet, à l’image d’une population américaine exsangue et désormais prête à s’engager pour une perspective créatrice de relance économique. Dans le même temps, cette mobilisation relance l’intérêt stratégique pour la paix et le développement du projet de tunnel sous le détroit de Béring, qui relierait la Sibérie à l’Alaska, l’Eurasie aux Amériques.
Dans une interview le 23 août avec l’agence de presse russe Ria Novosti, Aslambek Aslakhanov, membre du Conseil de la Fédération russe (Chambre haute), a annoncé que le projet de tunnel pourrait être à l’ordre du jour du sommet du G20 qui se tiendra en Corée du Sud en novembre. Malgré les enjeux politiques qui ont jusqu’à présent empêché la réalisation de ce projet, « pour autant que nous sachions, nos collègues sud-coréens le mettront sur l’agenda », a t-il déclaré. Aslakhanov, qui était conseiller de l’ancien Président (aujourd’hui Premier ministre) Vladimir Poutine, et Alexander Bgatov, un géographe qui prenait également part à l’interview, ont tous deux insisté sur le rôle crucial d’une telle infrastructure pour le développement de l’ensemble de la région.
Aslakhanov a jugé qu’au sein du gouvernement russe, « l’attitude générale est positive » vis-à-vis de ce projet. « L’un des principaux avantages sera la création de centaines de milliers de nouveaux emplois », ainsi que « la possibilité de construire de nouveaux logements, de nouvelles villes, et de développer l’industrie et l’ensemble de la région (…) Nous devons manifester la volonté politique de traduire ce projet dans la réalité. »
Si certains économistes mettent en cause la viabilité économique du projet, Aslakhanov estime qu’« ils sont trop jeunes pour voir les choses dans leur ensemble ; ils ne considèrent que le projet en lui-même, sans penser au développement industriel et régional qu’il entraînera ». Il faudra compter dix à douze ans pour sa construction, et un délai similaire pour l’amortir. Les affirmations de perte nette sont « incompréhensibles », dit-il, puisque le tunnel « relierait quatre continents et encouragerait le développement de plusieurs régions dans ce pays ». En outre, de nombreux pays sont partants pour participer au projet.
Pour Bgatov, membre du Conseil pour l’étude des forces productives du ministère russe du Développement économique et de l’Académie des sciences, le projet a « un énorme potentiel ». Le concept dépasse désormais le simple tunnel ferroviaire pour devenir « un axe majeur de transport », englobant des trains à grande vitesse, une autoroute à huit voies, des câbles électriques, des oléoducs et gazoducs, des câbles de fibre optique, etc.
L’essentiel, poursuivit Bgatov, n’est pas la ligne ferroviaire en tant que telle, mais « l’impact du projet sur le développement des régions qu’il traversera », qui est incalculable. Il évoqua l’exemple du Transsibérien, dont les économistes de l’époque affirmaient qu’il ne pourrait pas se rembourser de lui-même, ce qui fut fait en seulement six ans !
Signalons néanmoins une opposition importante au projet de la part des factions monétaristes, à la fois en Russie et aux Etats-Unis. Une vieille proposition du WWF visant à imposer une réserve naturelle internationale sur le détroit de Béring et ses alentours (« Beringian Heritage ») a été réactivée en 2009 par le gouvernement Obama et empêcherait tout développement d’infrastructures.
La mobilisation pour ces grands projets de sortie de crise doit absolument mener dans le court terme au départ d’Obama et à l’établissement d’un Glass-Steagall global remettant le système financier sous tutelle des Etats.
Campagne : NAWAPA, le New-Deal du XXIe siècle
# matière invisible
• 02/09/2010 - 20:09
Est-ce que S&P fera la promotion du méga projet "Désertec" : récupérer la chaleur du soleil avec des capteurs dans le désert pour produire localement de l’énergie électrique et la distribuer sur un réseau intercontinental (Afrique-Europe-Asie-...).
Couvrir 0,3% des 40 millions de km2 de déserts de la planète en centrales thermiques permettrait de couvrir les besoins électriques de la planète en 2009 (environ 18 000 TWh/an). Source Wikipédia.
# Bertrand Buisson
• 02/09/2010 - 21:04
Si vous êtes un fidèle lecteur vous aurez deviné. Sinon, vous aurez bientôt la réponse...
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# arcane
• 02/09/2010 - 13:20
Beaucoup de projets jusqu’à ce jour ont été créés par une élite pour une élite et bien sur une partie de l’ensemble en a bénéficié. Toutes les actions et les créations humaines ont été récupérées dans un seul but enrichire quelques poches et procurer du pouvoir.
Realiser des projets dans le but essenciel de creer de l’emploi et de l’activité, mais dans le projet, la conscience humaine,doit etre présente à tous les niveaux.
Le projet doit contenir en lui meme des qualités, une véritable utilité et s’intégrer dans le vaste ensemble de cette planete en prenant tout en compte.
Chaque etre participant à un projet doit etre conscient à quoi il participe et se sentir véritable acteur et créateur. Le projet devra intégrer tous les criteres de respect du monde vivant jusqu’au minéral.
Aucun projet d’ensemble ne pourra sortir l’humanité de sa misère si nous gardons une vision dualiste et séparée de l’univers qui nous entoure .L’éclairage de la physique quantique sur la reliance universelle dans l’univers devient indispensable pour que l’humanité change completement sa conception de la vie au quotidien.
Sur la véritable nature de ce que l’on appelle la matiere.
Si les humains n’integrent pas une nouvelle vision plus juste de leur univers, ils continuront à construire avec de vielles croyances et tout projet aussi grandiose qu’il soit, s’éffondrera car il ne sera pas soutenu et habité par cette nouvelle conscience avec cette nouvelle vision.
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# petite souris
• 01/09/2010 - 18:24
L’essentiel, poursuivit Bgatov, n’est pas la ligne ferroviaire en tant que telle, mais « l’impact du projet sur le développement des régions qu’il traversera », qui est incalculable.
Bravo à ceux qui veulent que ce projet soit sur la table du G20 !
Nos dirigeants ne pourront plus dire qu’ils ne savaient pas !
Il y a des solutions pour la paix par le développement.
S’ils ne le font pas, ils seront coupables et responsables devant leurs peuples qui souffrent.
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