L’arrivée sur Mars du laboratoire mobile Curiosity ouvre sans aucun doute une nouvelle ère dans l’histoire de l’humanité, non seulement en raison de la nature des précieux instruments qu’il transporte avec lui, des outils « intelligents » capables d’interagir avec la planète rouge comme jamais nous n’avons pu le faire auparavant, mais également en raison de la précision inégalée pour ce qui concerne l’aire d’atterrissage. En effet, Curiosity a pu se poser, en accord avec la probabilité de 99 % qui avait été calculée, dans une aire pré-définie en forme d’ellipse de 7 km de large et de 20 km de long seulement.
-
- Aire prévue d’atterrissage pour Curiosity
-
L’ellipse plus petite et avec un tracé plus foncé est l’aire d’atterrissage révisée et plus précise calculée quelque temps avant l’arrivée de Curiosity sur Mars. La plus grande est celle qui avait été prévue à l’origine.
(Photo Nasa.gov)
Ceci signifie que nous pourrons, dans un proche avenir, installer pratiquement là où nous voulons des instruments destinés à étudier l’histoire géologique de la planète, mais également à observer et à détecter les astéroïdes aréocroiseurs (ceux qui croisent l’orbite de Mars) bien avant qu’ils n’arrivent jusqu’à l’orbite terrestre (devenant ainsi des géocroiseurs). Il faut savoir que les premiers sont deux fois plus nombreux que les derniers, selon les dernières estimations de plusieurs scientifiques, en raison de la plus grande proximité de la planète rouge de la ceinture d’astéroïdes, qui s’étend essentiellement de l’orbite martienne jusqu’à celle de Jupiter.
-
- La ceinture d’Astéroïdes
- On voit bien sur ce dessein la grande proximité de la ceinture d’astéroïdes de l’orbite martienne, par rapport à celle de la Terre
Quoi qu’il en soit, a affirmé l’économiste américain Lyndon LaRouche, « nous (l’humanité) sommes déjà sur Mars » et la planète rouge fait dorénavant partie de notre domaine d’intervention. Ainsi, tout programme conséquent de défense de notre planète contre la menace des astéroïdes devra inclure Mars, surtout si nous avons l’intention d’y installer une cité scientifique d’ici une cinquantaine d’années.
Rappelons ici que dès octobre 2011, afin de surmonter l’impasse sur le stationnement prévu du bouclier américain de défense anti-missile en Europe de l’Est, le gouvernement russe avait proposé aux Etats-Unis, à l’Europe et à la Chine de créer ensemble une Initiative de défense terrestre, un système conjoint capable de protéger la planète à la fois des menaces provenant de missiles et de l’espace, comme les astéroïdes.
Aujourd’hui, une telle coopération en vue de répondre aux objectifs communs de l’humanité sortirait le monde actuel d’une course à la confrontation.
# petite souris
• 14/08/2012 - 13:24
Que l’aventure continue !!!
Les chercheurs, les scientifiques, les techniciens, les peuples trouvent l’aventure extra-ordinaire et utile.
.... il n’y a que les politichiens-marionnettes de l’empire financier britannique qui ne suivent ni ne veulent financer ....
Cherchez l’erreur !
Répondre à ce message