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Les « trois Times » se convertissent à Glass-Steagall

31 juillet 2012 (Nouvelle Solidarité) – L’un des signes des temps montrant que la donne a changé, ce sont les excuses présentées en fin de semaine dernière par les « trois Times » (New York Times, Los Angeles Times et Financial Times de Londres) pour avoir défendu, au cours des quinze dernières années, la dérégulation bancaire et l’abrogation de la loi Glass-Steagall.

Suite à la conversion sur le chemin de Damas de l’ex-patron du géant bancaire Citigroup Sandy Weill mercredi dernier, le New York et le Los Angeles Times se sont joints à la campagne lancée début juillet par le Financial Times de Londres, en faveur de la restauration du principe de Glass-Steagall pour une séparation étanche des banques commerciales et d’investissement.

Dans le New York Times du 26 juillet, un éditorial portant sur la conversion « miraculeuse » de Sandy Weill, annonçait : « Quelquefois, dans un grand débat national, les voix les plus puissantes sont celles des convertis... Ajoutez maintenant à la liste le nom de Sandy Weill, le financier qui a mené la charge pour l’abrogation de la loi de 1933 qui avait séparé les banques commerciales des banques d’investissement. (…) Pendant que nous y sommes, ajoutez la page éditoriale du New York Times à la liste des convertis. Nous avons prôné avec ferveur l’abrogation de la Loi Glass-Steagall. ’Peu d’historiens de l’économie trouvent maintenant que la logique derrière Glass-Steagall est convaincante’, écrivions-nous dans un éditorial en 1988. Dans un autre, en 1990, nous disions que ’la notion selon laquelle les banques et les actions forment un mélange dangereux n’est plus très sensée aujourd’hui’. (…) Ayant vu les résultats de cette vaste dérégulation, nous pensons maintenant que nous avions tort de l’avoir soutenue. »

Quant au Los Angeles Times, un éditorial du 27 juillet intitulé « Casser les mégabanques » exhorte le Congrès à protéger la nation contre un effondrement bancaire, avec Glass-Steagall et non pas la règle Volcker. Les principaux arguments avancés par le Times se résument comme suit :

« L’effondrement épique de Wall Street en 2008 a conduit le Congrès à voter la Loi Dodd-Frank. (…) L’industrie bancaire s’est battue pour affaiblir Dodd-Frank, mais argue néanmoins que la loi est suffisante pour se protéger contre de futurs renflouements. Mais Weill, qui avait peu à dire durant le débat à propos de Dodd-Frank, a prôné une autre approche mercredi sur CNBC, appelant le gouvernement à ’séparer les banques d’investissement des banques commerciales’. Plus facile à dire qu’à faire, certainement. Cependant la barrière structurelle qui existait dans Glass-Steagall a un avantage distinct sur la loi actuelle. Contrairement à la règle Volcker et autres dispositions clé de Dodd-Frank, il est plus simple et ne peut être contourné ou tempéré dans le processus de mise en application. Il ne peut non plus être assujetti aux caprices des régulateurs ou des administrations qui les embauchent. »

Finalement, après avoir lancé le débat en Angleterre au début juillet, le Financial Times de Londres revient une troisième fois à la charge, affirmant : « Mieux vaut restaurer Glass-Steagall qu’une règle Volcker faiblarde. »

« En termes de conversion, le changement de position de M. Weill doit être placé dans la même catégorie que la conversion de Saint-Paul sur le chemin de Damas. » [Notons que la célèbre Cathédrale Saint-Paul à Londres est située au pied de la City !, ndt.] Après avoir démontré les faiblesses de la règle Volcker et du ’ringfencing’ de la Commission Vickers, le Time ajoute : « M. Weill peut avoir pris un certain temps à comprendre mais il a raison lorsqu’il dit que si une banque est trop grosse pour tomber, elle est trop grosse pour exister. »

La multiplication des conversions a mis plusieurs grand banquiers entêtés en rogne, et certains ont du revoir leur discours, qui affirmait jusqu’à présent qu’« il n’est pas possible de remettre le dentifrice dans le tube », pour illustrer le fait qu’on ne peut plus faire marche arrière sur la dérégulation bancaire. Mais maintenant que certains ont découvert qu’on peut ouvrir le tube par l’autre bout (comme à l’usine d’ailleurs), le nouvel argument est qu’« il n’est pas possible de défaire des œufs brouillés ».

Quant à l’aspect apparemment « incompréhensible », pour certains, des conversions en cours, l’économiste et homme d’Etat américain LaRouche, à l’origine de la bataille pour la restauration de Glass-Steagall, a répondu qu’il n’y a rien de mystérieux là-dedans, il s’agit seulement de gens qui ont décidé qu’ils ne voulaient pas d’hyperinflation.

Vous aussi, vous pouvez signer l’Appel pour un Glass-Steagall global : www.appel-glass-steagall.fr.

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  • petite souris • 01/08/2012 - 23:13

    Ils savent que les peuples dans la rue vont demander le Glass-Steagall et donc préfèrent prendre les devants pour devenir les sauveurs de ce qu’ils ont créé !!!!!
    Pragmatiques et malins !!!!
    Mais qu’ils le fassent vite et bien
    Pour le reste on s’en occupe

    Répondre à ce message

  • petite souris • 31/07/2012 - 19:53

    Les trois Times surfent allégrement sur la vague du temps !
    .... et cette fois-ci pour le bien commun, il faut le souligner et le dire ....même s’ils le font pour ne pas couler avec le bateau ....

    Je n’oublie pas la petite phrase de not’Sarko sur le "effeti"(FT) en réponse à Jacques pendant la campagne ....
    J’espère qu’il le lit aussi en vacances ....

    Mais surtout que tous les ministres & conseillers actuels concernés les lisent ainsi que not’tout nouveau P de la R !!!

    Répondre à ce message

  • dulkac lucient • 31/07/2012 - 20:01

    C’est bizarre S’il tourne de bords c’est la qu’il faut les surveiller,ils ont trouvés un truc pour nous crosser.

    Répondre à ce message

  • Pic et Puce • 31/07/2012 - 21:54

    Peut-être que ces gens savent ce qu’il risque d’arriver très prochainement et font comme les collabos en 44 : se découvrir soudain une âme de résistant face à la finance totalitaire ( que l’on a si bien servie... ) avant que l’épuration commence. L’attitude des trois times est d’une hypocrisie incommensurable !

    Répondre à ce message

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
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- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

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La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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