Des sources du renseignement américain basées à Washington ont établi un
lien entre la déstabilisation du Liban, qui s’accroît de jour en jour en raison
des affrontements entre l’armée libanaise et le groupe de rebelles Fatah
al-Islam
(LPAC) Des sources du renseignement américain basées à Washington ont établi un
lien entre la déstabilisation du Liban, qui s’accroît de jour en jour en raison
des affrontements entre l’armée libanaise et le groupe de rebelles Fatah
al-Islam, et l’explosion dans Gaza, pourtant calme depuis que le roi Abdullah
d’Arabie Saoudite a sponsorisé l’Accord de la Mecque pour la création du
Gouvernement palestinien d’unité nationale en février dernier.
Dans les deux cas, la violence tire son origine du plan malsain de Dick Cheney
et du prince saoudien Bandar bin-Sultan, un plan prévoyant l’armement de
factions contre le Hezbollah et le Hamas - « ennemis islamistes » définis par
l’alliance Britanniques/Maison Blanche/Likud. Après que le Hezbollah
(l’organisation shiites libanaise), et le Hamas (le parti islamiste palestinien)
aient gagné les élections organisées par l’administration Bush/Cheney de manière
convaincante, le plan Cheney/Bandar a été appliqué. Il consistait à tenter
d’utiliser des mercenaires dans la forme de groupes rivaux. Le Fatah al-Islam
(sans relation avec le Fatah palestinien) a été mis sur pied pour rivaliser et
combattre le Hezbollah, les gangs Fatah et les milices ont été armés contre le
Hamas.
En étendant les combats dans la bande de Gaza, le gouvernement israélien d’Ehud
Olmert a aujourd’hui ouvert une nouvelle offensive contre le Hamas palestinien
dans la zone ouest des territoires occupés. Trente personnalités importantes du
Hamas ont été arrêtées. Associated Press rapporte que parmi elles se trouvent
des dirigeants élus, des responsables humanitaires, « incluant l’ancien
ministre Abdel Rahman Zeidan, les députés Hamed Bitawi et Daoud Abu Ser, les
maires des villes de Nablus, Qalqiliya et Beita et le responsable du plus
important groupe de charité islamique de Nablus, Fayad al-Arba  ».
Israël avait jusque là concentré ses attaques sur les palestiniens de Gaza, où
il a été rapporté au LPAC par des sources égyptiennes que le Hamas prenait le
dessus sur les combattants armés du Fatah, armés par les USA, dans une situation
de quasi guerre civile. Selon ces sources, Israël s’est mêlé au conflit au
moment où il était clair que le Hamas ne se faisait pas écraser par le Fatah.
Depuis le 18 mai, d’après AP, moment où les israéliens ont commencé les frappes
aériennes ainsi que les incursions de chars armés dans Gaza, plus de 40
palestiniens ont été tués. Ces actions israéliennes ont échouées puisqu’elles
n’ont pas stoppé les tirs de roquettes depuis Gaza sur Israël, et à présent le
gouvernement israélien cherche à accroître ses actions.