Le 14 avril 2008 (Nouvelle Solidarité) — Un éditorial du Courrier International du 10 avril signé Philippe Thureau-Dangin explore le nouveau livre de Robert Kagan, un des parrains de l’idéologie néo-conservatrice étasunienne. Des extraits du livre ayant pour titre Le retour de l’histoire et la fin des rêves viennent d’être publié dans « le dernier numéro de The New Republic, un magazine jadis au centre gauche qui flirte aujourd’hui avec les "néo-cons" ».
Kagan y déclare que si l’on pouvait être optimiste après la chute du bloc soviétique, les temps ont bien changé. En rupture avec la "Fin de l’histoire" annoncée par Francis Fukuyama, Kagan affirme, selon les termes de l’éditorialiste, « que le monde ne va pas vers une convergence, et le libéralisme politique a toujours des concurrents idéologiques redoutables. Plus gênant pour un néo-conservateur, l’exemple chinois montre qu’autocratisme, économie de marché et production de richesses peuvent très bien se concilier ».
Kagan finit donc par pointer du doigt ce qu’il appelle les futurs « ennemis » de l’Amérique : Moscou et Pékin…
Rappelons à nos lecteurs que la femme de Robert Kagan se nomme Victoria Nuland, et qu’elle est l’ambassadrice américaine auprès de l’OTAN et militante pour le retour de la France dans le commandement intégré de l’alliance militaire…