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Les Néo-cons à l’œuvre pour lancer la guerre contre la Syrie

Par Christine Bierre,
rédactrice en chef de Nouvelle Solidarité.

Résultat de la forte offensive menée par la Russie contre le scénario de guerre anglo-américano-français, du véto Russe et Chinois au Conseil de sécurité des Nations-Unis, des divisions au sein de la Ligue Arabe et de fortes dissensions venant des militaires américains, l’offensive militaire contre la Syrie et l’Iran semble s’essouffler, au moins temporairement, et les signes de désarroi au sein du parti de la guerre se multiplient.

Il n’y a plus désormais que les milieux les plus réactionnaires, liés à l’Arabie Saoudite, au Qatar, et aux vieux néo-cons, désespérés de pouvoir reprendre du service et d’aller détruire quelque part pour exiger une opération militaire directe contre Bachar.

Notons, en passant, le rôle désormais central, attribué par l’oligarchie de la City de Londres et de Wall Street, au Qatar dans la conduite des politiques de l’Empire dans la région, un Qatar qui avait introduit dans le jeu régional depuis la médiation sur le Liban de 2008, comme la Turquie auparavant, pour petit à petit installer la confiance qui leur permettrait de jouer plus tard le rôle des supplétifs de l’Empire. Pour compléter la mue, le Qatar vient d’annoncer l’adoption du wahhabisme comme religion officiel de l’Emirat !

Évoquons cependant une série d’événements qui montrent des désaccords certains sur une option militaire, à la Libyenne, en Syrie. Il s’agit peut-être de désaccords au niveau du timing d’une guerre, ou plutôt du type de guerre à mener, certains analystes de la région notant le fait que l’objectif de l’Empire est désormais de provoquer l’implosion du régime de Bachar el-Assad, et de la Syrie, grâce à une guerre économique accrue et à des actes de sabotage contre les installations militaires et les infrastructures du pays.

Parmi les évolutions importantes :

- Le gel des relations militaires entre deux acteurs clés de l’offensive militaire, la France et la Turquie, provoqué par des considérations électorales d’un Sarkozy, à la recherche de toutes les voix nécessaires pour gagner, y compris celles de la communauté arménienne qui a obtenue une loi condamnant le génocide du régime Ottoman contre l’Arménie ;

- La signature d’un accord parmi les deux groupes principaux de l’opposition syrienne, le Conseil national syrien (CNS) et le Comité de coordination national pour le changement démocratique (NCC), décrit comme l’accord des « 3 non » — non à une intervention étrangère, non à utilisation de la violence contre le gouvernement d’Assad, et non aux provocations de conflits ethniques. Bien que tous les courants ne soient pas d’accord, ce texte est le premier sur lequel un certain accord s’exprime, et devrait être présenté à la Ligue Arabe ce mois.

Dans une interview à Al-Akhbar au Liban, Haytham al-Manna, un dirigeant du NCC a incité l’opposition syrienne à chercher de l’aide pour les des réformes légitimes auprès de la Russie, la Chine et l’Iran – plutôt qu’auprès des pays occidentaux comme la France et la Grande Bretagne qui ne sont pas fiables. « Nous n’avons pas encore vu venir le père Noël qui sauve les pays des dictatures puis dit au-revoir et s’en va de façon pacifique. L’intervention militaire occidentale n’est tout simplemetn pas une solution », a-t-il dit.

- Le 1er janvier, en marge de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), à Jeddah en Arabie Saoudite, Ekmeleddin Ihsanoglu, le responsable turque de l’organisation a déclaré que l’OCI s’oppose à toute intervention étrangère dans la crise syrienne et a appelé au dialogue pour résoudre les problèmes, y compris ceux qui se posent dans le Detroit d’Hormuz.

Londres et les néo-cons incitent à la guerre

Qui sont donc ceux qui poussent à la guerre ? Trois centres basés à Londres : l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), le Centre de ressources stratégiques et de communications (CRSC), et la télévision satellitaire, Barada TV.

L’OSDH est la « seule » source des informations diffusées par la « résistance syrienne », y compris des décomptes de prétendues victimes, aux médias et aux institutions internationales. Les statistiques lui sont fournies par le CRSC dirigé par Ausama Monajed.

Qui est cet homme qui semble jouer aujourd’hui le rôle d’Ahmed Chalabi et de son Congrès national irakien dans la guerre contre l’Iraq, c’est-à-dire celui d’opposants qui gonflent les chiffres à souhait pour justifier les attaques militaires coloniales. Monajed représente l’opposition syrienne à Chatham House, le principal think-tank de l’oligarchie britannique.

Il est en contact avec Project Democracy, aux Etats-Unis, les éléments chargés de déboulonner les ennemis des Etats-Unis via des révolutions à couleur. Il est aussi l’invité de séminaires de l’USIP (US Institute for Peace) à Washington. Monajed a quitté la Syrie en 2005 pour s’installer à Londres sous la houlette de Tony Blair. A l’époque l’objectif était de déstabiliser la Syrie alors qu’elle occupait encore le Liban et qu’elle avait été accusée d’avoir assassiné Rafik Hariri.

Aux États-Unis, les opérations contre la Syrie sont coordonnées en partie par Steve Simon, du Conseil national de sécurité, avec un petit groupe de responsables du Département d’Etat, de la Défense, du Trésor.

Le lien entre Monajed et les néoconservateurs est assez évident. Monajed vient de publier un document intitulé Safe Area for Syria appelant à une intervention armée contre la Syrie.

Ce document a été préparé par Michael Weiss, le directeur en communication pour la Henry Jackson Society à Londres. Il reprend mot par mot l’appel à la guerre lancée par la Henry Jackson Society début décembre.

Or qui fait partie de cette société ? Richard Perle, James Woolsey, William Kristol, Joshua Muravchik, la crème de la crème des néo-conservateurs, tous parrains aussi d’Ahmed Chalabi !

On y trouve également le nouvel ambassadeur nommé par Obama en Russie, Michael McFaul ! Du côté britannique, la liste n’est pas piquée de hannetons. On y trouve le 13eme Marquis de Lothian, Michael Ancram, petit fils du fondateur de la Table Ronde britannique, Philip Kerr, ainsi que Sir Richard Dearlove que Tony Blair avait nommé à la tête des services secrets britanniques entre 1999 et 2004.

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  • profane • 02/02/2012 - 03:03

    Les néo-conservateurs empruntent des voies quand même plus légitimes et légalistes que de tout temps pour se débarrasser des dictateurs indélicats, sont-ils bien des néo-conservateurs ?

    L’article est instructif sur quelques "check-holders" mais il ne faudrait pas appliquer toujours simplement l’unique grille de lecture "néo-conservateurs" pour analyser chaque crise dans les dictatures. C’est réducteur et relève du langage de propagande.

    Pour ma part j’y vois le retour à la diplomatie du compromis, où l’ensemble des acteurs interviennent légitimement ,car dans la défense de leurs intérêts respectifs, du local (Etat et opposition syrienne, Ligue Arabe, Iran) au global (ONU, Occident, Russie, Chine) avec une recherche de cadre légal au traitement de la crise. La guerre reste une option, mais n’est qu’une option.

    Répondre à ce message

  • Revolutionair_arab • 12/01/2012 - 02:14

    je respecte ce que fait solidarité et progrès mais sur le sujet de la situation en Syrie, je pense que vous faites une injustice intellectuel. Le peuple syrien souffre vraiment de la dictature criminel du régime Bachar Assad, donc inutile de réduire le problème a un complot international. Même si le malheur de ce peuple réside aussi dans ces marchands de guerre qui se présentent à son aide.

    • Barca • 13/01/2012 - 09:13

      Énorme méconnaissance de la Syrie, et sans doute aussi du monde en général.
      Vous êtes allés dans ce pays voir comment les gens "souffres" ?
      Vous croyez qu’ils sont malheureux parce qu’ils ne peuvent pas se payer une grosse voiture, un ipad, et autres conneries matérialistes typiquement Occidentales ?

      Mais regardez aussi du côté de la France, là vous en trouverez des miséreux !! Allez-y faire un tour en banlieue, parler aux petites gens, comme ces personnes âgées que la France écrase de tout le poids de son injustice sociale.

      A l’instar de la Libye, la propagande veut nous faire croire que les gens souffrent massivement dans ces dictatures ("assumées", alors que chez nous on parle de "dictature molle" car bien plus perfide) afin de pouvoir intervenir et renverser le Régime qui n’est pas favorable à l’expansion des USA dans le monde.

    • Revolutionnair_arab • 13/01/2012 - 15:48

      Je vois que le syndrome d’iceberg explique mieux les discussions à ce sujet. Chacun à une perception qui dépend de lui pour la partie visible au dessus de l’eau et qui représente 10% seulement de l’iceberg. mais la réalité se trouve sous l’eau et vous ne le voyez pas si vraiment vous ne faites pas l’effort ou si vous ne rentrez pas quasiment dedans lorsque vous passez dessus. Alors moi je suis Tunisien, et en Tunisie, on a déjà touché l’iceberg et je sais de quoi il s’agit lorsque je parle de dictature dans les pays arabes. ce n’est pas seulement de la géopolitique qu’il s’agit mais c aussi une gouvernance interne corrompu et dirigé par des familles mafieux, c sa la réalité

    Répondre à ce message

  • soubise • 11/01/2012 - 20:32

    Bien sur il faut absolument déstabiliser, avoir la peau de Bachar et détruire ce pays pour mieux le détrousser et s’offrir de le reconstruire.
    Avec la double avantage de faire de l’air à ce pays de rognures qu’est Israël.
    Justement, comme vous le dites si bien,l’offensive militaire contre la Syrie et l’Iran semble s’essouffler, alors un petit attentat ciblé sur un journaliste pour relancer la campagne de désinformation.
    Les journaleux sur place, ne font que jouer le jeu des porteurs de guerres, je préfère de loin l’analyse que nous offre Thierry Meyssan :http://www.voltairenet.org/Thierry-Meyssan-La-recolonisation.

    • Julien Lemaître • 12/01/2012 - 10:58

      @Soubise
      je crois que s’en prendre à un pays est toujours tomber dans le piège des empire, qui n’ont rien à voir avec les États-Nations.

    Répondre à ce message

  • petite souris • 11/01/2012 - 23:00

    Merci Christine pour cette analyse et ces informations.

    Il s’agit peut-être de désaccords au niveau du timing d’une guerre
    En effet, Obama tout comme not’président sont en campagne électorale et déclencher une guerre pendant cette période serait nocif pour leur réélection indispensable pour les hommes de la City .....

    Répondre à ce message

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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

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