Des journalistes de l’Executive Intelligence Review enquêtant sur la
déstabilisation actuelle du Liban, découvrent de plus en plus de preuves
montrant que l’appareil Cheney-Abrams de la Maison Blanche pourrait être en
train d’alimenter sciemment une nouvelle guerre civile
(LPAC) Des journalistes de l’Executive Intelligence Review enquêtant sur la
déstabilisation actuelle du Liban, découvrent de plus en plus de preuves
montrant que l’appareil Cheney-Abrams de la Maison Blanche pourrait être en
train d’alimenter sciemment une nouvelle guerre civile, mettant les sunnites
islamistes armés contre le Hezbollah.
Des témoignages recueillis par l’EIR indiquent que le groupe du Fatah
al-Islam, engagé dans un bras de fer avec l’armée libanaise dans un camp de
réfugiés palestiniens proche de la ville du nord de Tripoli, a été financé et
armé par l’Arabie Saoudite et par Saad Hariri, fils de l’ancien Premier ministre
assassiné du Liban, avec le soutien des cercles de Cheney-Abrams de Washington.
D’après ces sources, le groupe Fatah al-Islam est un groupe intégriste
d’islamistes salafistes rappelant les Talibans, qui se sont attiré la haine de
nombreuses personnes dans le camp de réfugiés palestiniens suite à leur
tentative d’imposer la loi islamique stricte. Selon les rapports, la grande
majorité des membres de ce groupe, composé de 300 à 400 personnes, n’est pas
palestinienne, mais vient du Yémen, d’Arabie Saoudite, d’Afrique du nord ainsi
que d’autres endroits du monde musulman.
Depuis jeudi 24 mai, huit avions cargo chargés d’équipement militaire sont
arrivés à Beyrouth soit disant pour renforcer l’armée libanaise. D’après un bref
rapport du Washington Post le 27 mai, quatre de ces avions provenaient de
l’Armée de l’air étasunienne, deux des Emirats Arabes Unis, et deux de Jordanie.
D’après EIR, certaines sources libanaises sont perplexes vis-à-vis de ce
réapprovisionnement massif étant donné la faible taille du Fatah al-Islam et le
fait que selon les traités de 1969 l’armée libanaise ne peut entrer dans les
camps palestiniens, considérés comme territoire souverain palestinien. D’après
nos renseignements, les groupes comme le Fatah al-Islam ont proliféré à
l’intérieur des huit camps palestiniens du Liban depuis l’assaut israélien sur
l’autorité palestinienne de la période du Premier ministre Ariel Sharon et de la
première administration bush.
La destruction de l’infrastructure du Fatah/PLO a contribué à l’ingouvernabilité
à l’intérieur du camp de l’OLP au Liban, et a créé une opportunité pour
l’émergence de gangs intégristes. A ce moment-ci des choses, le camp Hariri,
ainsi que les businessmen et princes saoudiens, avec le consentement du prince
Bandar, ont commencé à fonder et armer des groupes comme le Fatah al-Islam afin
de créer ce que l’un des dirigeants du renseignement américain a décrit comme «
la capacité de guerre asymétrique contrôlée par les saoudiens, pour défier l’
Iran ».
D’après les rapports de sources arabes à l’EIR, les chargements massifs
d’armes entrés au Liban ces cinq derniers jours ont généré de nombreuses
questions concernant leur destination : à l’armée libanaise ou aux gangs sunnites
et aux milices privées de Saad Hariri ? Ils avertissent aussi contre la
possibilité d’un vrai cauchemar humanitaire, avec des dizaines de milliers de
palestiniens fuyant les camps des réfugiés dans le sillon des barrages
d’artillerie visant les enclaves du Fatah al-Islam à l’intérieur des camps.