23 mars 2009 (LPAC) — Comme Lyndon LaRouche l’a souligné lors de sa conférence internet du 21 mars, la personnalité la plus encombrante de l’administration Obama n’est pas le secrétaire au Trésor Timothy Geithner, mais Larry Summers, à la tête de l’équipe des conseillers économiques de la Présidence.
LaRouche a demandé que Summers soit immédiatement démis de ses fonctions.
Frank Rich, un chroniqueur du New York Times, sans aller aussi loin, rappelle toutes les politiques calamiteuses du personnage : « Un secret encore plus sale, c’est que Larry Summers a défendu la légalité de ce type de comportement [celui des cadres d’AIG qui ont empoché des bonus géants notamment grâce à l’aide du contribuable américain]. Il a tout fait pour torpiller la régulation des produits financiers dérivés quand il faisait partie de l’administration Clinton. A l’époque, son mentor, le secrétaire au Trésor de Clinton, Robert Rubin, dans une note interne, disait ni plus ni moins que Summers sous-évaluait le risque des dérivés à pouvoir se multiplier ‘dans des circonstances hors du commun’. »
Rich note également que Summers, une fois écarté de la Présidence d’Harvard en 2006, a travaillé pour D.E. Shaw, un hedge fund très discret.
Nos propres archives débordent de preuves dévastatrices contre Summers, ancien sous-secrétaire au Trésor sous Clinton avant de remplacer Robert Rubin comme secrétaire au Trésor en 1999 :
- Il fut l’homme clef qui a imposé la « thérapie de choc » ultra-libérale en Russie avec les conséquences désastreuses que l’on connaît. Il est violemment détesté par les Russes pour cela, notamment par le professeur Stanislav Menchikov.
- Il est partisan d’un pouvoir accrû du Fonds monétaire international (FMI).
- Il a exercé des pressions massives sur le Japon pour la dérégulation de leur économie en 1997.
- Il a forcé la Corée du Sud à augmenter ses taux d’intérêt et à procéder à des coupes budgétaires.
- En 2000, il fut l’un des plus vifs défenseurs de la création des marchés de dérivés de gré à gré (Over the counter ou OTC), des paris purement financiers décrits par Summers comme « une composante importante des marchés de capitaux américains et un symbole puissant du type d’innovation et de technologie financière qui ont permis au système financier américain d’être si fort aujourd’hui... »
- Toujours en 2000, Larry Summers avait rejoint Alan Greenspan et Ken Lay pour déréguler le secteur de l’énergie en Californie, ouvrant la porte à l’escrocquerie aux escrocs d’Enron.
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# Senec
• 28/03/2009 - 10:33
Donc, un fort pouvoir de persuasion et de gros dégâts chez les clients abusés par les fanfaronnades. Il n’est malheureusement pas le seul sur terre à ruiner les gens ! Tout le monde en connait.
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