24 août 2007 (LPAC) - Sur les livres de compte de certaines des plus grandes banques au monde, le montant des dettes dues aux rachats par effet de levier (LBO) a atteint 325 milliards de dollars, dont 200 milliards pour une douzaine de banques d’investissement, selon un rapport de JP Morgan Chase. Ces banques vont peut-être devoir digérer ces dettes par elles-mêmes, en essuyant de grosses pertes. Reuters cite le 24 août des économistes de banques, qui disent qu’il n’y aura plus de rachats par effet de levier avant six mois, peut-être plus. Les banques ont coupé leurs prêts aux private equity funds il y a un mois, mais Wall Street avait hurlé sur tous les toits que ce gel se terminerait au mois de septembre. Mais plus la situation du marché hypothécaire s’aggrave, plus les banques se retrouvent prises à la gorge.
Reuters cite un banquier d’investissement souhaitant garder l’anonymat : « Nous sommes au milieu d’un énorme krach du crédit ! Plus aucun LBO ne sera financé cette année ». Un autre est d’accord : « Je ne pense pas qu’il y ait aucune une activité sérieuse de LBO avant six mois ».
Voici les banques les plus exposées (en milliards de dollars) : JP Morgan, 64.65 ; Deutsche Bank, 32.11 ; Citigroup, 25.44 ; Bank of America, 24.25 ; Goldman Sachs, 19.57. Viennent ensuite six banques ayant entre 11,5 et 18 milliards de dollars en jeu sur des LBO inachevés : Lehman Brothers, Credit Suisse, Royal Bank of Scotland, Morgan Stanley, Merril Lynch, Barclays Capital.
Brève contenue dans : Le Krach d’août 2007 : pendant les vacances, le système financier se désintègre