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Le fondamentalisme religieux aux Etats-Unis

La résurgence des conflits sanglants entre Israéliens et Palestiniens a braqué les projecteurs sur un élément très dangereux non seulement dans la région mais aussi aux Etats-Unis. Il s’agit en effet de l’énorme influence sur la vie politique américaine du fondamentalisme religieux, dont l’idéologie millénariste promeut un scénario d’Apocalypse autour de Jérusalem afin que s’accomplisse la prophétie biblique.

Nous avons évoqué le cas de Gershon Solomon, dirigeant du groupe Les Fidèles du Mont du Temple, qui a « prophétisé » une apocalypse au Proche-Orient pouvant mener à « une guerre nucléaire ». Solomon et les fanatiques qui l’entourent servent en fait d’instrument à des fondamentalistes protestants américains, comme par exemple les télévangélistes Pat Robertson et Jerry Falwell (leader de la « Majorité morale »). Ces intégristes occupent dans la vie américaine une importance qu’il est très difficile de saisir si l’on ne vit pas aux Etats-Unis.

Le 31 octobre, Lyndon LaRouche a affirmé à ce sujet que c’est la complaisance du président Clinton envers ces éléments qui l’a conduit aux erreurs de jugement lors du sommet de Camp David, en juillet dernier. C’est suite à l’échec de ce sommet que les conditions ont été créées pour la violence éclate entre Palestiniens et Israéliens. Pour LaRouche, cette capitulation, plus encore que les efforts d’Hillary Clinton pour séduire l’« électorat juif » de New York, explique la volte-face de Bill Clinton.

Il est vrai que le Président américain avait déjà été sérieusement affaibli par les offensives combinées de l’affaire Lewinsky et de la campagne de destitution. Dans cet état d’esprit, il a commencé à assister régulièrement, à Washington, au Prayer Breakfast, un petit-déjeuner de prière où des hommes politiques rencontrent des dirigeants religieux afin de « demander pardon de leurs péchés » et rechercher la « rédemption ». Parmi ces dirigeants religieux, on trouve le révérend Billy Graham, celui qui avait « religieusement » convaincu le président Bush Sr de la « nécessité » de lancer une guerre contre l’Irak en 1990-1991. Son assiduité au Prayer Breakfast a mis le président Clinton dans une position défensive où il était de plus en plus vulnérable à l’influence des fondamentalistes millénaristes. D’où son insistance sur la question de Jérusalem.

Comment les intégristes sont-ils devenus si puissants en Amérique ? LaRouche identifie plusieurs facteurs. C’est dans les années 60 qu’ils commencent à proliférer, au moment où le gouvernement adopte la politique de « société postindustrielle » aboutissant à la destruction de pans entiers de l’économie américaine. Ce processus de désindustrialisation a provoqué une démoralisation propice à la propagation de croyances messianiques, pseudo-chrétiennes.

Dans ce contexte, 1965 représente un tournant. Cette année-là, le président Lyndon Johnson, lui-même originaire du Sud, prit la décision la plus courageuse de sa présidence en soutenant les revendications de Martin Luther King et en organisant l’adoption par le Congrès de la Loi sur le droit de vote - défiant ainsi les partisans de la ségrégation raciale dans les Etats du Sud. En retour, Nelson Rockefeller, alors gouverneur de New York, et d’autres caciques du Parti républicain élaborèrent la « stratégie sudiste » qui consistait à affaiblir l’alliance entre le Parti démocrate et le mouvement des droits civiques en mobilisant les sympathisants de la vieille « Confédération sudiste » du XIXème siècle, autrement dit les gens les plus arriérés et les plus pauvres du Sud qui éprouvaient un ressentiment profond et primaire envers les avancées politiques des Afro-Américains. C’est précisément chez ces catégories sociales sudistes que le fondamentalisme protestant a eu la plus grande résonance, si bien que l’on parle depuis quelques années d’une ceinture de la Bible comprenant les anciens Etats de la Confédération.

La « stratégie sudiste » des républicains leur a permis d’assurer la victoire de Richard Nixon en 1968 et l’entrée en fonction de Henry Kissinger dans son administration. Pour y faire face, les dirigeants démocrates concoctèrent leur propre « stratégie sudiste », abandonnant en grande partie leur électorat traditionnel basé sur les minorités ethniques, les syndicats, les agriculteurs, etc. Il en résulta l’un des pires désastres de l’histoire américaine : la présidence de Jimmy Carter de 1976 à 1980.

Carter, un pion de la Commission trilatérale, était un fondamentaliste typique, gavé de croyances pseudo-religieuses superstitieuses et mystiques. Sous sa présidence, les Etats-Unis ont subi un processus de désintégration économique et industrielle sans précédent. Les sectes intégristes prêchant l’Apocalypse se sont développées à grande vitesse.

Malheureusement, le Parti démocrate n’a tiré aucune leçon de cette débâcle. En 1980, après l’échec de Carter face à Ronald Reagan, les démocrates ont renforcé leur « stratégie sudiste » en créant le Democratic Leadership Council (DLC), engagé à défendre une option « centriste » semblable à ce que l’on appelle aujourd’hui la « troisième voie ». Comme l’a montré LaRouche, de nombreuses politiques du DLC reflètent un fascisme de type sudiste américain. Clinton est un ancien président du DLC.

Aujourd’hui, en l’an 2000, toutes ces stratégies ont contribué à créer une situation très dangereuse au sein des Etats-Unis. Selon LaRouche, les « fanatiques au regard vide » se démènent à présent pour lancer une guerre de religion qui, faute de l’arrêter, s’étendra bien au-delà du Proche-Orient. Par ailleurs, divers groupes et dirigeants juifs ont cédé à cette « psychose », d’une part, parce qu’ils craignent les intégristes et, d’autre part, parce qu’ils tentent - ce que l’on peut comprendre sans toutefois le cautionner - d’assurer leur « survie ». Dans ce contexte, le rôle d’Edgar Bronfman, dont la prise de contrôle du Congrès juif mondial a perverti la politique des grandes institutions juives américaines, reste des plus problématiques.

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

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