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Le drame incestueux de la politique française

13 juillet 2009 (Nouvelle Solidarité) — Nous publions ces encadrés (ci-dessous) pour donner à nos lecteurs des éléments de jugement sur la faillite de nos dirigeants politiques. Nous voulons montrer les raisons d’un échec collectif, tenant à une incapacité de sortir du piège financier et du système idéologique dont ils se sont faits les serviteurs plus ou moins volontaires. Les éléments de leur défaillance peuvent être résumés ainsi :

  1. Une absence de culture économique. Au lieu de penser en termes d’économie physique, fondée sur l’essor des capacités créatrices de l’être humain, nos dirigeants pensent tous suivant des catégories monétaristes : l’accroissement des valeurs ajoutées exprimées en euros, c’est-à-dire le gain financier, découplé de son effet sur l’homme et la nature. Leurs analyses littéraires, parfois brillantes, demeurent cependant toujours stériles dans leur enfermement.
  2. Une absence de culture philosophique, scientifique et écologique. Ils ne peuvent donc mesurer clairement ce qui fait la différence entre l’être humain et l’animal, c’est-à-dire la faculté que nous avons d’améliorer notre environnement pour accroître sa capacité d’accueil, en élevant la production par tête et unité de surface.
  3. Ils ne peuvent donc pas davantage comprendre la notion de densité : que le potentiel physique de densité démographique, nécessaire à la continuation de notre histoire, ne peut être accru qu’en se fondant sur l’augmentation de la densité des flux d’énergie, grâce à l’application des nouvelles découvertes scientifiques sous forme de technologies plus intensives. Ainsi, les verts condamnent le nucléaire sans comprendre sa nécessité vitale, et les nucléocrates le défendent comme un acquis technocratique, sans y voir un moment d’un processus dynamique.
  4. Ils sombrent donc dans un écologisme « vert » et l’illusion d’une croissance du même nom, avec un développement durable et des énergies renouvelables dont le coût de production dépasse la quantité physique de travail qu’elles peuvent fournir. Ces énergies représentent ainsi une charge de plus en plus lourde pour la société. La création d’un marché des émissions de gaz à effet de serre revient à faire commerce, à des fins privées, de droits spéculatifs d’un patrimoine de l’humanité tout entière. Goldman Sachs, via le Generation Management Fund, l’a bien compris, tout comme Al Gore, investisseur de pointe dans ce domaine.
  5. Nos dirigeants deviennent ainsi, volontairement ou pas, les complices des intérêts financiers qui enregistrent leurs profits par des montages de plus en plus éloignés de l’économie physique et pour qui la « croissance verte » est une occasion de multiplier ces profits sans résistance réelle. L’écologisme « vert », à l’opposé d’une écologie humaine, est donc encouragé par ces financiers, puisqu’il aboutit à une vision malthusienne de la société dont un Yves Cochet s’est fait le porte-parole le plus extrême.
  6. Aucun de nos dirigeants n’est donc prêt à affronter l’Empire britannique et sa logique de mondialisation financière malthusienne, et même lorsqu’ils critiquent la City de Londres ou Wall Street, ils s’insèrent dans leurs catégories et pensent au sein de leur système. S’ils parlent parfois de crise « systémique », ils pensent toujours en termes cycliques.
  7. « Social-démocratie », « sarkozysme », « modemisme » et tout ce qui se trouve à la gauche du Parti socialiste et promu par les médias, convergent ainsi dans une vision du monde de même nature, avec des nuances ou des oppositions financières, catégorielles, sociales ou environnementales, mais tous au sein d’un même système autodestructeur, sans faire le lien entre découvertes scientifiques, applications technologiques et justice sociale. Même lorsqu’ils ne le voudraient pas, ils se font ainsi les complices du système dominant.
  8. Leur sens du temps politique est donc absolument faux. Ils ne voient pas le rapport entre désintégration financière et décomposition sociale, et croient pouvoir rétablir d’abord la situation des banques dominantes avant de traiter la « question du chômage ». Dans leur monde divisé en tranches, ils ne peuvent se mobiliser contre qui il faut se battre pour éviter la tragédie économique, sociale, culturelle et politique dans laquelle nous sombrons. Leur drame est celui d’une Europe qui s’est vouée au monétarisme destructeur, soumettant les Etats-nations qui la composent à un principe oligarchique qui les réduit à l’impuissance ou à la collaboration.

    Quand Sarkozy dope le Nouvel Observateur et Libération

    Nicolas Sarkozy a su mesurer l’intérêt d’apparaître dans le Nouvel Observateur (2-8 juillet, son « entretien exclusif ») et Libération (7 juillet, son « Rebond » avec Lula, baptisé « une alliance pour le changement »). Comprenant bien la disponibilité de cette « gauche »-là, il a lancé un nouveau « plan de com » avec sa gracieuse complicité.

    Balançant dans le Nouvel Obs, sans crainte d’être contredit, qu’« aucun épargnant n’a perdu un euro » grâce à son plan de soutien aux banques, comme si l’argent versé venait de nulle part, ou que le « bouclier fiscal existe en Allemagne », il a remis Denis Olivennes à sa place de serviteur en lui rappelant qu’il s’exprimait dans un journal qui le lui avait « proposé ».

    Sur huit pages, sachant bien que le Nouvel Observateur avait naguère défendu un Bernard Kouchner pris en flagrant délit d’affairisme avec des dictateurs de la Françafrique et que Jean Daniel avait été sensible à son invitation à l’Elysée pour l’anniversaire de ses deux ans de présidence, Nicolas Sarkozy prétend « ne pas être narcissique » et parle de tout et de rien sans même mentionner le Nouveau Bretton Woods. Oublié, le « Nouveau Bretton Woods » du discours de Toulon, oubliées les rodomontades précédant ses voyages de novembre aux Etats-Unis puis au G20 de Londres.

    Le « nouveau Président » s’est mis à lire tous les auteurs de la Pléiade, assomme Edouard Balladur avec Montherlant (ou Maupassant ?) et surtout, rentre dans le rang du « cercle de raison » de son conseiller Alain Minc. « Je crois totalement à la révolution verte et à la croissance durable », « j’ai fait passer la clause de sauvegarde sur les OGM malgré les réserves d’une partie de la majorité », et de répéter ce qu’il avait déclaré le 9 juin à l’Institut national pour l’énergie solaire : « Chaque fois que nous mettrons un euro dans le nucléaire, nous mettrons le même euro dans les énergies renouvelables »… tout en réaffirmant qu’« il n’y a personne de sensé pour dire que les énergies renouvelables peuvent remplacer la totalité du nucléaire dans l’état actuel des choses ».

    La contradiction est flagrante. Cela équivaut à dire : bon, le nucléaire est nécessaire, mais ils aiment le reste, donnez-leur donc de la brioche. Plus immoral qu’un vert honnêtement dans l’erreur… Hypocrite à l’anglaise ? Son ami et visiteur du soir Alain Minc ne dit-il pas (dans le Nouvel Observateur, lui aussi) : « Nous restons toujours en monarchie. L’Angleterre, elle, est une démocratie ».

    Avec Lula, dans Libération, notre hyper-Président en remet une louche : appelant à une « dimension sociale de la mondialisation » (après tout, d’autres ont bien parlé d’une dimension vertueuse des maisons de tolérance...), il affirme que « le changement climatique représente un défi majeur pour la gouvernance mondiale » et que « nous devons parvenir à un résultat ambitieux à Copenhague ».

    Que nos lecteurs relisent tout ce que nous avons publié sur ce sujet, et ils seront édifiés sur l’homme de caoutchouc qu’est Nicolas Sarkozy. Bretton Woods et son contraire, peu importe pourvu que les médias en parlent, l’opinion suive et les puissants de ce monde comprennent qu’il ne leur fera pas d’ennuis. Cependant, son impopularité reste et ses promesses non tenues sur le pouvoir d’achat le démasquent.


    Michel Rocard, copain du Prince ?

    « Il commence à me plaire, ton copain ». C’est en ces termes, toujours suivant le Nouvel Observateur, que Michel Rocard se serait adressé à Alain Minc en parlant de Nicolas Sarkozy. Evidemment, le voilà tour à tour Ambassadeur de France pour les pôles Arctique et Antarctique, missionné sur la taxe carbone et co-président d’une commission de réflexion sur les priorités de l’emprunt national.

    L’on aurait pu espérer que l’ancien Premier ministre, qui osa être le premier dirigeant français d’une certaine envergure à parler de Nouveau Bretton Woods, utiliserait ses positions nouvelles pour défendre ce qu’il écrivait avec d’autres socio-démocrates dans le Monde du 22 mai 2008. Il n’en est rien.

    Michel Rocard pense maintenant, dans le Monde du 7 juillet 2009, que « la transmission générale de la banqueroute par contagion paraît, de l’avis général, arrêtée » et qu’il faut s’occuper de la « situation du chômage », comme si c’était deux choses séparées ! Il ajoute : « C’est par l’investissement que le cycle vertueux doit être réamorcé, et surtout par l’investissement dans les énergies renouvelables, les techniques et les produits bio. » Etonnante régression de la pensée. Rocard accuse les « électeurs » d’avoir « montré leur attachement au modèle du capitalisme financiarisé ». Ce serait donc « la faute aux peuples ». Ne serait-ce pas plutôt une famille politique, la sienne, qui a montré son attachement à ce capitalisme-là ?

    Le FMI avec Dominique Strauss-Kahn et l’OMC avec Pascal Lamy, est-ce donc le peuple ? Leur caution n’est-elle pas la cause de l’impuissance et de l’abstention du « peuple de gauche » ? En tous cas, tous en choeur, Manuel Valls, François Hollande, Martine Aubry, Vincent Peillon et Ségolène Royal, chantent la mélodie de la croissance verte après avoir servi le « capitalisme mondialisé ». C’est le concert incestueux de nos dirigeants, puisque Olivier Besancenot veut lui aussi avant tout sortir du nucléaire, comme eux tous. Plus radicaux que Nicolas Sarkozy et tous prêts à adopter Daniel Cohn-Bendit dans leur croisade contre la science, à défaut de combattre l’oligarchie.

    A lire : Un vrai Nouveau Bretton Woods, enjeu de civilisation

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  • michel49 • 13/07/2009 - 17:29

    En 1945 la France a remplacé un occupant par un autre, DeGaulle en avait le pressentiment et il n’est pas certain que nous ayons gagné au change.

    • Denis Jaisson • 16/07/2009 - 14:04

      @ michel49 : votre commentaire est un raccourci… La France était occupée en 45 par les Alliées ; peut-on le reprocher à de Gaulle ? A cette occupation qui pouvait tourner à l’asservissement politique, de Gaulle opposa la seule défense à sa portée : l’union de forces nationales soucieuses d’indépendance nationale. Il protégea ainsi la France d’une guerre civile – les communistes ne seraient pas restés à l’écart de la vie politique – privant les Américains d’une raison de faire de notre pays une république bananière. Ce qu’on présente comme la trahison gaullienne, l’alliance avec les communistes, fut une œuvre de salut public. Celle-ci ne pouvait être accomplie que par un homme d’envergure dont la dignité volait plus haut que la veulerie intéressée d’une classe politique qui avait amené la France au bord du gouffre et se serait volontiers vendu au libérateur le plus offrant.

      Le changement vint en mai 68 avec l’avènement du libéralisme atlantiste ; Cohn-Bendit montait en scène. Ce libéralisme, d’abord occulté par un libertarisme moral et un consumérisme apolitique, est aujourd’hui assumé sans complexe par Sarkozy qui a ramenée la France dans l’OTAN et par Cohn-Bendit - de retour après un procès médiatique en pédophilie. Ce dernier est devenu le cantonnier du sionisme français sans opposition – il coupe tout ce qui dépasse ; Bayrou et la gauche bobo en firent les frais aux élections européennes. Cohn-Bendit liquida le gaullisme ; aujourd’hui il sert la soupe à l’occupant.

    Répondre à ce message

  • thejoker • 14/07/2009 - 12:50

    les raisons sont plus profondes
    elles tiennent dans la déculturisation des élites par le congres de la liberte de la culture noyautée par la cia il y a déjà 50 ans.
    c’est une volonté délibérée, qui sert un objectif contraire à l’humanité, qui passe par la négation du caractère sacrée de chaque homme.

    ceux qui servent à bord du navire qui fait route vers sa fin, reçoivent les ordres de la compagnie maritime contrôlée par des actionnaires suivant une idéologie identique à celle qui a gouverné la CIA (contraire à la constitution américaine)

    cette idéologie est celle de la famille rotschild qui depuis 4 siecles affaiblit les Etats d’abord la France puis l’Angleterre et les Etats Unis.

    Il est indispensable de sortir d’un système basé sur le prêt monétaire et l’appréciation monétaire des besoins de l’homme.

    le pouvoir d’un groupe, d’une famille, d’une mafia ne sert qu’eux mêmes, les autres sont des dupes.

    Répondre à ce message

  • bob • 13/07/2009 - 19:44

    C’est vraiment n’importe quoi cet article !

    MODERATION : un peu d’explication eut apporté un intérêt à votre commentaire.

    Répondre à ce message

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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

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a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Jacques Cheminade
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