15 octobre 2008 (LPAC) – Lors d’une conférence de presse le 13 octobre, le Premier ministre britannique Gordon Brown a appelé de ses vœux une « solution globale » à la crise globale, capable d’offrir de « nouvelles règles pour des flux de capitaux globaux ».
Ignare ou menteur, il affirme ensuite que les accords de Bretton Woods furent conçus en 1944 par des « dirigeants pourvus d’une vue longue, tels que Roosevelt et Churchill ».
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Mais, déclare-t-il, ce Bretton Woods d’antan était conçu pour « une économie mondiale composé de marchés nationaux protégés et des flux de capitaux limités avec des taux de change fixes… »
Aujourd’hui, dit-il, nous avons besoin d’un « nouveau » Bretton Woods, différent de celui de 1944, afin de « créer une nouvelle architecture financière au service de l’âge global ».
Sans même mentionner sa sophistique, Brown avance ensuite une brochette de mesures telles que « la transparence », « l’intégrité », « la responsabilité », « la régulation et le contrôle ». Ce sont ces « principes » qui permettent de rassurer les marchés et d’obtenir une « économie globale ouverte de libre échange ».
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Pour conclure, Brown affirme que cet effort ne peut aboutir qu’à l’échelle planétaire, afin que « pour les générations à venir, Londres et l’Angleterre puissent rester le lieu d’excellence de la finance mondialisée ».
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Après tant de confetti, un journaliste lui demanda d’expliquer pourquoi l’ancien président de la Réserve fédérale Alan Greenspan, « qui a engendré tous ces problèmes », demeure son conseiller financier.
Gordon Brown a alors admis qu’en réalité, c’est Alan Greenspan qui est l’auteur de sa stratégie de sauvetage des banques.
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