19 février 2008 (LPAC) - Désormais, le New York Times a clairement pris parti dans l’offensive présidentielle du maire de New York, avec un éditorial qui se passe de commentaire. Michael Bloomberg est la figure de proue américaine d’un coup d’état transatlantique (avec le Traité de Lisbonne en Europe) menée par les intérêts financiers les plus entreprenants face à la désintégration du système.
Après une critique des candidats Obama et Clinton, qui n’offrent pas « une vision complète de l’Amérique urbaine », le Times présente Bloomberg comme seule alternative viable :
« Ce n’est pas qu’il n’y a pas de leadership sur ces questions, c’est juste qu’il ne vient ni de Washington ni des candidats présidentiels. En fait, ces derniers devraient prendre note du fait que le leader national sur le contrôle des armes et bon nombre d’autres problèmes urbains - de l’environnement à la santé publique - est le maire de New York Michael Bloomberg, qui a ses propres aspirations présidentielles. Comme d’autres maires et gouverneurs, M. Bloomberg a été forcé de se ranger dans les fossés laissés béants par un gouvernement fédéral irréfléchi. Il a poursuivi en justice des sociétés d’armement pour combattre les crimes violents ; il a défendu la taxe d’embouteillage et les constructions vertes. (...) Avec peu de dépenses, il change les choses pour le mieux ».
Lyndon LaRouche a répondu : « Pas seulement. Il prendra Lenora Fulani (*) comme Secrétaire d’Etat, et il aura droit à de nouveaux privilèges sexuels comme jamais il n’en avait eu auparavant. »
Note :
(*) Lenora Fulani est une psycho-thérapeute afro-américaine militante et ancienne candidate à l’élection présidentielle. Elle anime le Comité pour un parti indépendant unifié et a soutenu le Reform Party de Ross Perot en 1993.