Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

17 mars - Comment la France a perdu sa souveraineté et indépendance énergétique Lire 17 mars - La finance ou Macron : qui tombera le premier ? Q/R avec Jacques Cheminade lundi 20 mars à 20h Lire 17 mars - Silicon Valley Bank (SVB) — En faillite à cause... de sa bonne gestion Lire
AccueilActualités
Brèves

Le Général Alain Pellegrini sur le Liban : « une nouvelle politique est mise en œuvre à l’Elysée”

Le Réseau Voltaire a publié le 16 juillet dernier, l’intégralité de l’interview accordée par le général de division Alain Pellegrini qui éclaire sur la situation au Liban et en Syrie

19 juillet 2007 ( Nouvelle Solidarité)- Le Réseau Voltaire a publié le 16 juillet dernier, l’intégralité de l’interview accordée par le général de division Alain Pellegrini a Nidal Hamade, correspondant du magazine libanais, Al Intikad. Alain Pellegrini fut le commandant de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) entre janvier 2004 et janvier 2007. Auparavant, il avait été Directeur de la division Afrique et Moyen-Orient de la Direction du renseignement militaire à Paris.

Dans cette interview, le général revient sur plusieurs points clés de l’histoire du Liban depuis la guerre israélienne de 2006. « La Finul ne peut pas mettre fin aux violations aériennes israéliennes car elles n’a pas d’armes antiaériennes équivalentes à celles que détient l’armée de l’air israélienne », a-t-il dit revenant sur le problème des violations régulières par Israël de l’espace aérien libanais. « L’armement de la Finul n’est pas assez puissant pour atteindre les avions israéliens à haute altitude. Les meilleurs missiles sont ceux de la force française, les modèles MISTRAL dont la portée ne dépasse pas 1 500 mètres. » Le Général a confirmé, cependant, l’information selon laquelle les troupes françaises de la FINUL avaient tiré sur les avions israéliens : « Cet incident a eu lieu lorsque les avions israéliens ont survolé, à basse altitude, la force française. L’objectif était de tirer des missiles permettant de protéger la force française qui se sentait menacée ».

Sur la possibilité pour Israël de mener une nouvelle offensive militaire contre le Liban, Alain Pellegrini est sceptique : « Je ne crois pas, au moins à court terme, pour deux raisons : la présence des forces de la Finul complique le déclenchement d’une nouvelle guerre, et les problèmes dont souffre l’armée israélienne depuis la guerre de juillet dernier. » Cette offensive, poursuit-il, « a provoqué une crise au sein de l’armée. Une crise qui ne sera pas sûrement résolue à court terme ».

Concernant les origines « étrangères » des extrémistes sunnites qui tentent de mettre le Liban à nouveau à feu et à sang, Pellegrini a été on ne peut plus clair : « L’attaque (qui a coûté la vie à 6 soldats espagnols à Jound el-Cham à Saida, ndlr) a été perpétrée par des extrémistes salafistes que nous surveillons ». « Certains parmi eux sont Libanais et d’autres sont étrangers. » Quand au Fatah al Islam qui sévit dans le camp de Nahr el Bared, Allan Pellegrini déclare : « vous n’avez pas besoin de beaucoup de réflexion pour connaître qui le soutient. Ce sont des extrémistes sunnites actifs dans une région qui est sous le contrôle d’une faction connue. (...) Ceux qui financent le Jound el-Cham à Saida sont les mêmes qui sont derrière le Fatah al-Islam dans le camp de Nahr el-Bared. » Et lorsque Nidal Hamade lui demande si ce sont « les Hariri » qui sont à l’origine de ces groupes extrémistes, l’interview rapporte « un large sourire » de la part du Général !

Enfin, le Général Pellegrini confirme le changement de la politique libanaise de la France depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy : « une nouvelle politique est mise en œuvre à l’Elysée, les anciennes méthodes n’ont plus cours. Ainsi, certains acteurs politiques au Liban doivent admettre cette nouvelle politique de la France. La France doit être plus ferme avec les Libanais et surtout avec ses propres alliés. Elle doit leur demander de tenir leurs engagements, car la dernière période a été caractérisée par le non-accomplissement des engagements, et certains pensent qu’ils n’ont pas de compte à rendre. » Quand à la nécessité de réintégrer la Syrie, au dialogue régional, Pellegrini acquiesce : « Vous savez bien qu’il faut négocier avec tous les acteurs dans votre région. Cela fait partie de la culture politique des peuples de votre région. La Syrie a son influence, cela implique qu’il faut négocier avec Damas. Cela ne veut pas dire qu’il faut s’incliner devant la Syrie. Le dialogue pourra être utile pour convaincre la Syrie de collaborer plutôt que de se placer dans une situation délicate. Le dialogue, c’est le réalisme politique. »

Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard