27 septembre 2007 (LPAC) - Dans un article, publié simultanément dans les quotidiens Asharq du Quatar, Al-Watan à Oman et Al-Hayat aux Emirats Unis de ce jour, l’ancien député tunisien Ahmed Kedidi, professeur de l’Université de Doha, a fait part au monde arabe de ses impressions en tant que participant à la conférence de l’Institut Schiller du 15 et 16 septembre. Sous le titre « Bâtissant les fondation d’un monde juste », le Dr Kedidi écrit : « le 15-16 septembre, j’ai participé à la conférence internationale qui s’est tenu à Kiedrich où 30 nations des 5 continents furent représentées. Cinq cent intellectuels, décideurs politiques et syndicalistes ont assisté à l’évènement organisé par l’Institut Schiller consacré à une question majeure : comment construire un monde sur les principes de solidarité, de développement mutuel, de justice, d’équité, de liberté et de paix, dans une époque menacée par les guerres et les catastrophes. »
Il a également souligné que la conférence se tenait au moment où le préparatifs d’une attaque contre l’Iran s’intensifient comme jamais, et où Israël durcit les conditions des palestiniens de Gaza. Ahmed Kedidi explique « comme je l’attendais, le haut niveau et la qualité des participants ont permis de resituer la crise internationale actuelle dans un cadre adéquat, car ce n’est pas seulement une crise politique, mais également une crise de civilisation et donc une solution doit être recherchée à ce niveau. »
Le Dr Kedidi rapporte comment la conférence a identifié les origines de la crise dans la période de l’après-guerre, et avec le retour des politiques impériales dans l’entre deux guerres.
Dans sa conclusion, le Dr Kedidi dit que « Les participants à la conférence se sont ralliés aux propositions de l’ancien candidat à l’investiture démocrate, l’économiste américain Lyndon LaRouche pour la création de corridors de commerce et de développement grâce à la construction d’un vaste réseau de chemins de fers, d’autoroutes, de ponts et de tunnels reliant les continents. Ce projet est tout à fait réalisable parce qu’il existait déjà dans le passé sous le nom de Route de la Soie. Comme le disait un intellectuel américain à la conférence, si les ressources américaines, gaspillées lors de la guerre du Vietnam, avaient été investies de la bonne manière, on aurait pu éliminer la famine et la pauvreté de la surface de la terre ; rien que l’effort consacré à la guerre d’Irak depuis 2003 aurait suffi pour financer l’ensemble d’un vaste réseau d’infrastructures de base à l’échelle planétaire capable de faire échec à la guerre et à la faim dans le monde. Il s’agit tout simplement de poser les fondations d’un ordre mondial juste par la paix et le développement et de favoriser la collaboration des civilisations plutôt qu’un choc.
« Donc, même si cette conférence rêve d’un monde meilleur à un moment de conflits, il n’existe pas d’alternative à une pensée visionnaire, car tous les grands accomplissements de l’humanité furent des rêves avant de devenir réalité. »