Le 27 février, le Centre spatial national danois a publié un communiqué de presse sur les travaux de Henrik Svensmark et de son équipe, qui sont eux-mêmes peu convaincus de la thèse selon laquelle les émissions de CO2 seraient la cause principale du changement climatique. Ce n’est pas la première fois que M. Svensmark et le directeur du Centre, Eigil Friis-Christensen, défient les environnementalistes. Selon leur communiqué, « les résultats remarquables des travaux effectués au Centre national spatial du Danemark sur le rayonnement cosmique et le climat sont résumés dans un article rédigé ce mois-ci pour la Société royale d’astronomie de Londres.
« Henrik Svensmark, qui dirige les travaux sur le climat solaire au Centre (...) résume les résultats obtenus par lui-même et ses collègues, résultats publiés dans une dizaine de communications scientifiques, qui expliquent comment le climat est régi par des particules atomiques en provenance d’étoiles éclatées. Ce rayonnement cosmique contribue à créer les nuages ordinaires. » Le communiqué affirme que lorsque le niveau de rayonnement cosmique et de nébulosité est élevé, la température de la terre se rafraîchit tandis que les périodes de temps plus tempérées sont le résultat d’une diminution du rayonnement cosmique et de la couverture nuageuse.
L’article, intitulé « Cosmoclimatology : A New Theory Emerges » est publié dans le numéro de février de Astronomy & Geophysic.