24 novembre 2011 (Nouvelle Solidarité) — Au cours d’une intervention en Moldavie le 22 novembre dernier, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a dénoncé les comportements provocateurs de l’Occident en Syrie et en Iran, comme étant dus à leur perte d’influence due à la crise. Dans sa ligne de mire sans doute les menaces de frappes aériennes contre l’Iran, ainsi que les pressions politiques et militaires de l’OTAN sur l’allié russe, la Syrie.
« Les derniers développements au Proche-Orient témoignent de l’aspiration de l’Occident à compenser sa perte d’influence dans l’économie et les finances », a estimé mardi Sergueï Lavrov cité par Ria Novosti.
« Quant au sens géopolitique des événements en cours, je n’exclus pas que les processus économiques actuels déplacent le centre de croissance mondiale de l’ouest vers d’autres régions, notamment en Asie-Pacifique, ce qui s’accompagne de l’apparition de nouveaux centres puissants de croissance économique, tels que la Chine, l’Inde et le Brésil », a dit M. Lavrov. Et d’espérer que la Russie ne tarderait pas à les rejoindre.
Selon le chef de la diplomatie russe, la puissance économique et financière entraîne l’influence politique avec laquelle on doit compter.
« Il se peut que cette tendance paraisse négative aux Occidentaux, qui s’affaiblissent financièrement, et il n’est pas non plus à exclure que les événements en cours au Proche-Orient témoignent de la volonté de compenser par des aventures et des provocations la perte d’influence dans l’économie et les finances mondiales », a déclaré M.Lavrov.
# petite souris
• 26/11/2011 - 01:11
Bien sûr ! Nozélites perdraient une face qu’ils n’ont jamais eue, mais surtout seraient vexées de perdre leur pouvoir qu’ils croient avoir alors que cezélites ne sont que les marionnettes de la City ....
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