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Remise en eau du lac Tchad : le rêve devient réalité

Des décennies d’efforts menés par Jacques Cheminade, Solidarité & Progrès et l’Institut Schiller en faveur d’un projet de remise en eau du bassin du lac Tchad, viennent d’être couronnées d’un premier succès.

Le 13 décembre, la compagnie Powerchina, la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) et les autorités nigérianes ont signé un protocole d’accord pour faire une étude de faisabilité d’un projet qui suit très exactement les spécifications du projet Transaqua défendu depuis les années 1980 par les associations mentionnées ci-dessus.

Discussion animée autour des premières cartes du projet Transaqua au siège de la société italienne Bonifica à Rome le 5 septembre 2015. De gauche à droite : Mohammed Bila (Commission du Bassin du lac Tchad), Andrea Mangano, Marcello Vichi et Claudio Celani de l'Institut Schiller.
Discussion animée autour des premières cartes du projet Transaqua au siège de la société italienne Bonifica à Rome le 5 septembre 2015. De gauche à droite : Mohammed Bila (Commission du Bassin du lac Tchad), Andrea Mangano, Marcello Vichi et Claudio Celani de l’Institut Schiller.
Crédit : Institut Schiller

Élaboré dans les années 1970 par une compagnie italienne, Bonifica, le projet Transaqua a deux objectifs principaux : la remise en eau du lac Tchad à partir des eaux du fleuve Congo et le développement d’infrastructures de transport, d’énergie et agricoles pour toute l’Afrique centrale.

Selon la déclaration de la CBLT, Powerchina étudiera la faisabilité des étapes initiales « d’un projet d’infrastructures créant un corridor de développement reliant l’Afrique de l’ouest à l’Afrique centrale, avec :

  1. Le transfert potentiel de 50 milliards de m3 d’eau annuels vers le lac Tchad, via une série de barrages construits en République démocratique du Congo (RDC), en République du Congo et en République centre-africaine.
  2. La possibilité de générer de 15 à 25 000 millions de kWh d’électricité hydraulique grâce au déplacement de la masse d’eau par la gravité.
  3. Le développement de zones irriguées pour la culture et l’élevage sur une région de 50 000 à 70 000 km2, dans la zone sahélienne du Tchad, au nord-est du Nigéria, au nord du Cameroun et du Niger.
  4. La création d’une vaste zone économique, pouvant bénéficier à près de 12 nations différentes, grâce à la construction d’une plateforme d’infrastructures pour développer l’agriculture, l’industrie, le transport et la production d’électricité. »

L’idée centrale, selon la déclaration, est d’accroître la quantité d’eau dans le lac Tchad, améliorer les conditions de l’écoulement des eaux, réduire la pauvreté au sein du bassin en créant des activités socio-économiques, combler les besoins en énergie des villes entourant les deux Congo et mener une étude approfondie sur l’impact environnemental du projet.

En amont de l’accord, la méthodologie et les termes de référence nécessaires à cette étude de faisabilité ont été fournis à la CBLT par la société d’ingénierie italienne Bonifica, dirigée par l’ingénieur Marcello Vichi et Andrea Mangano, auteurs, il y a trente-cinq ans, du Projet Transaqua original. Le secrétaire exécutif de la CBLT, Abdullahi Sanusi Imran, a reconnu que le « concept Transaqua était plus approprié à la situation du lac Tchad que toutes les autres solutions alternatives ». Vichi et Mangano avaient présenté leur projet lors d’un séminaire à Francfort le 23 mars dernier, auquel participait également le représentant de la CBLT, Mohammed Bila.

Avec Powerchina, le projet a trouvé un puissant partenaire, nous permettant de dire désormais que la Nouvelle Route de la soie a bel et bien atteint le lac Tchad ! Powerchina est l’entreprise publique chinoise qui a construit le barrage des Trois Gorges, le projet hydroélectrique le plus important du monde.

Selon les médias nigérians, citant le rapport de leur gouvernement :

Le vice-président de Powerchina, M Tian Hailua, a déclaré que la compagnie avait engagé des moyens techniques et financiers pour réaliser le transfert d’eau vers le Lac. Il a ajouté que la compagnie avait accepté de financer le projet à hauteur de 1.8 millions de dollars afin de rendre la vie plus acceptable socialement et économiquement aux personnes vivant au sein du bassin. Avec ce transfert d’eau, le potentiel existe de développer une série de zones irriguées pour développer des cultures et de l’élevage sur une zone de 50 000 à 70 000 km2 dans ce bassin.

Pour le ministre nigérian de l’Eau, Suleiman Adamu, « il s’agit là d’un projet générationnel, étant donné le temps qu’il faudra pour l’actualiser, vu l’énorme capital engagé et la complexité de la nature du projet ». Il a appelé tous les acteurs concernés à unir leurs efforts pour mener à bien ce projet, qui permettra de sauver la vie de plus de 40 millions d’habitants vivant dans le bassin.

Bien que la nouvelle mouture du projet prévoit de transférer seulement la moitié du volume d’eau prévu par le projet original, l’on s’attend à ce que l’étude menée par Powerchina explore la faisabilité d’un système de barrages et de canaux pouvant être étendu vers le sud, en République démocratique du Congo, impliquant tous les tributaires de la rive droite du fleuve Congo. Ainsi, ce projet ne se réduira pas à un simple transfert d’eau, mais constituera une infrastructure de transport majeure reliant toutes les nations d’Afrique centrale.

Pour être complète, l’étude de faisabilité devrait explorer dès le départ la longueur finale du projet de transfert d’eau, a déclaré Marcello Vichi, même si le canal devra, naturellement, démarrer au nord, en territoire centrafricain, et poursuivre vers le Sud, autant que les fonds disponibles et la volonté nationale le permettent. Plus long sera le canal, plus grand sera le débit d’eau déversé dans le Lac.

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  • AboubacarYacouba Maiga AYAMA • 26/01/2017 - 18:14

    Toutes mes félicitations tout le mois de décembre j’étais absent de Niamey, c’est une des raisons de ma réaction tardive. Mais la mise en eau dans le Bassin du Lac Tchad est notre unique et principal combat. Sauvons le Lac Tchad c’est notre rêve, Vive la TRANSAQUA.

    Répondre à ce message

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25 May 2020
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Face au système translatlantique, les BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – ont décidé de poser les bases d’un autre monde : politique de développement économique mutuel, nouveau système monétaire international pour nourrir la croissance, économies physiques tirées par la recherche scientifique.

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- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

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Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Jacques Cheminade
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