Le plan d’ « aide » à l’Irlande imposé en catastrophe par la BCE, l’UE et le FMI n’avait qu’un seul but : faire payer aux irlandais le renflouement de la City de Londres. Mais le peuple irlandais n’est pas exactement connu pour son amour de l’Empire britannique, bien au contraire, et le plan d’austérité de 15 milliards auquel les institutions supranationales ont conditionné leur aide, a déclenché une colère populaire irréversible.
Le gouvernement irlandais a dévoilé cet après-midi son budget 2011 : hausse de la TVA de 21% à 23%, création d’une taxe foncière et d’une taxe sur l’eau, baisse du SMIC horaire (de 1€) à 7,65€, extension de l’impôt sur le revenu aux bas salaires, hausse de l’imposition pour les classes moyennes, 3 milliards de coupes dans les programmes sociaux (chômage, famille, etc.) et 25 000 suppressions de postes dans les services publics ; et tout cela dans un pays en pleine dépression. Autant dire qu’il s’agit d’une mise à mort. Pour vous faire une idée, un plan de la même ampleur en France équivaudrait à 200 milliards d’euros de coupes !
Le mécontentement face à la capitulation du Premier ministre Brian Cowen (aka Coward), l’a poussé en début de semaine à annoncer des élections générales pour janvier, mais il entend toutefois faire adopter son budget le 7 décembre, avant la dissolution du Parlement. Mais sa majorité est en train d’exploser sous la colère et rien ne garantie que ce plan puisse être adopté. En d’autres termes, la colère du peuple irlandais pourrait bien mettre en échec le Plan de renflouement des banques et provoquer un Bloody Sunday à la City, où la survie de Royal Bank of Scotland, Llyods et Barclays ne tient plus qu’à un fil.
A lire :
- Les Irlandais sacrifiés pour renflouer la City de Londres
- Irlande : Mourir pour la City ?
- L’Irlande ou la connaissance opprimée
# petite souris
• 24/11/2010 - 23:04
La colère du peuple irlandais pourrait bien mettre en échec le Plan de renflouement des banques et provoquer un Bloody Sunday à la City, où la survie de Royal Bank of Scotland, Llyods et Barclays ne tient plus qu’à un fil.
Ce qui donnerait peut-être un coup d’arrêt aux agissement de la City et permettrait de parler enfin de l’urgence de changer de système monétaire et financier.
Dans les deux cas de figure les irlandais vont devoir payer le prix fort.
Si le peuple accepte le dictat de la City via son gouvernement, ils meurent ; et s’il se révolte, l’espoir de survie est possible.
Que les irlandais se révoltent donc !
Quel bel exemple pour les autres peuples d’europe !
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