10 septembre 2008 (Nouvelle Solidarité) — Le directeur du bureau du budget du Congrès américain (CBO), Peter Orszag, l’a reconnu hier : suite à leur « nationalisation », la dette de Freddy Mac et Fannie Mae (5 200 milliards de dollars) vient s’ajouter à l’endettement fédéral américain déjà conséquent. C’est-à-dire qu’en la seule journée de dimanche et par la traitrise d’Henri Paulson, le secrétaire au Trésor américain, la dette fédérale des États-Unis a doublé de moitié, passant de 10 000 à 15 000 milliards de dollars.
Et ce n’est qu’un début puisque le sympathique Paulson a également garanti les MBS (titres adossés à des crédits hypothécaires) que les deux institutions créeront à l’avenir !
Le CBO a dans le même temps annoncé que le déficit fédéral pour l’année fiscale s’arrêtant le 30 septembre serait de 407 milliards de dollars, soit une augmentation de 246 milliards en un an.
Ce qui ne prend pas en compte les 80 milliards de dépenses pour les guerres d’Irak et d’Afghanistan, et qui a été calculé avant la mise sous tutelle des deux géants du refinancement hypothécaire.
De par la folie et l’incompétence de ses dirigeants, les États-Unis sont donc durement frappés. Si rien n’est fait, les autres suivront…
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