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La crise orchestrée de l’euro

Nous avons souvent souligné les défauts inhérents de l’euro. Néanmoins, la crise monétaire en cours en Europe a peu à voir avec la monnaie européenne en tant que telle. La dépréciation de l’euro, actuellement de presque 25 % par rapport au dollar, est le résultat d’une offensive financière anglo-américaine concertée, dont le but est de canaliser les capitaux internationaux vers les marchés financiers des Etats-Unis, de manière à empêcher un krach de ces marchés surgonflés avant l’élection présidentielle de novembre.

En 1999, le déficit officiel du compte courant des Etats-Unis a atteint 338 milliards de dollars, alors qu’au cours de la même année, quelque 370 milliards de dollars de capitaux étrangers, en grande partie européens, ont été investis dans les marchés boursiers et obligataires américains, à en croire les chiffres officiels qui sont probablement en dessous de la réalité. Un déficit commercial en croissance, une inflation qui s’accélère et des marchés boursiers plus volatiles que jamais indiquent que l’investissement aux Etats-Unis devient bien moins « attrayant » pour les étrangers. S’ils s’en retirent, la bulle boursière américaine explosera inévitablement - et la vie politique américaine sera ébranlée dans ses fondements mêmes. Cependant, le problème actuel est bien plus vaste que la « guéguerre monétaire » que les Etats-Unis, l’Europe et l’Asie du Sud-Est se sont livrée à plusieurs reprises ces dernières décennies : aujourd’hui, la mégabulle aux Etats-Unis se trouve au centre de la crise financière globale et systémique.

Les intérêts de Wall Street et leurs alliés à la City de Londres, qui soutiennent Al Gore ou George W. Bush pour la prochaine présidence, sont déterminés à « repousser » l’inévitable krach sur les marchés financiers américains. Ils ont décidé que, dans les circonstances actuelles, il fallait employer d’« autres moyens » pour que le capital étranger continue à alimenter Wall Street, par exemple en rendant inattractifs les investissements financiers ailleurs, notamment dans la zone euro. Voilà la raison pour laquelle est orchestrée une grande crise monétaire en Europe. Ce type de manoeuvres cannibales caractérisent la phase finale de désintégration du système financier.

De source financière digne de foi, l’assaut contre l’euro a été conçu par le secrétaire américain au Trésor Larry Summers. Apparemment, Summers a « convaincu » certaines banques centrales - en Grande-Bretagne, au Canada, en Australie et dans plusieurs pays latino-américains et asiatiques - de se débarrasser discrètement de grandes quantités d’euros et de devises européennes pour acheter des dollars par le truchement de diverses opérations dérivées sur les monnaies.

Ceci expliquerait un phénomène autrement incompréhensible : le 19 avril, tandis que le département américain du Commerce publiait de nouveaux chiffres alarmants sur le déficit commercial américain, le dollar atteignait pourtant, le jour même, un nouveau sommet contre l’euro. Par rapport au yen japonais, l’euro a perdu 26 % depuis le début de 1999, bien que l’économie japonaise soit officiellement en récession et vienne de connaître six mois de croissance négative. En outre, le 27 avril, juste après l’annonce par la Banque centrale européenne (BCE) d’une augmentation de 0,25 % de ses taux d’intérêt, l’euro chutait à nouveau vers des planchers record.

Aucune des « explications » publiquement données sur la crise de l’euro n’est plausible, et beaucoup de gouverneurs de banque centrale, politiciens et analystes financiers expriment ouvertement leur perplexité. Toutefois, le principal économiste de la Deutsche Bank, Norbert Walter, a donné une idée de la colère qui règne en coulisse parmi les cercles financiers ouest-européens : Walter a déclaré le 26 avril que les Européens devraient adopter une position unie et ferme (sous-entendu contre Summers) et « faire passer le siège du FMI de Washington à Paris », ou bien utiliser les 250 milliards de dollars de réserves monétaires de leurs banques centrales pour impressionner « les spéculateurs internationaux ». Faisant écho à Walter, le principal économiste de la HypoVereinsbank, Martin Hoefer, a affirmé que le temps était venu d’une intervention politique de la part des gouvernements européens et américain.

Le véritable problème n’est pas le dollar contre l’euro, mais la crise financière systémique globale et les remèdes que l’on peut y apporter ! Pour sortir du « cannibalisme monétaire » actuel, il faut procéder à une réorganisation de type Bretton Woods du système financier mondial.

C’est ainsi que Lyndon LaRouche a déclaré le 26 avril à Washington : « En voyant les violentes fluctuations du marché, vous devez savoir que le gouvernement fédéral [américain] et d’autres gouvernements sont en train de faire tourner la planche à billets à un rythme sans précédent dans l’histoire. La seule situation comparable est celle de l’Allemagne de 1923, avec sa célèbre hyperinflation (...) Nous avons un déficit des comptes courants, c’est-à-dire la différence entre les importations et les exportations de biens et de services ; les Etats-Unis ont aujourd’hui un déficit d’environ 450 milliards de dollars par an... Ainsi, nous vivons d’argent emprunté à des étrangers. Et seul notre muscle politique et militaire qui s’exerce contre d’autres pays, les forçant à contribuer à notre économie, nous maintient à flot. Nous n’avons plus les emplois qui assurent nos propres revenus. Nous ne produisons plus nos biens (...) Nous sommes une économie artificielle. Et nous sommes dans une période où ce système s’effondre. Il va s’effondrer rapidement, de plus en plus rapidement. Ce n’est pas la meilleure économie du monde - c’est la plus mauvaise depuis longtemps, depuis de nombreux siècles. Nous devons remédier à cela. »

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
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Refonder l’Europe

L’Europe n’est pas l’Union européenne (UE) ! L’UE est devenue la caricature destructrice de ce que devrait être une Europe progressant dans l’intérêt mutuel des peuples et des nations qui la composent. C’est pourquoi il faut la dissoudre.

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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