23 décembre 2007 (LPAC) - Dans sa colonne du 23 décembre, le chroniqueur financier du London Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard, expose clairement l’incompétence des Banques centrales à faire face à la crise du système financier. Evans-Pritchard cite « un concert d’économistes », prévenant que « les Banques centrales mènent la mauvaise guerre, et courent le risque de commettre une erreur d’ordre historique ».
Si Evans-Pritchard ne mentionne pas les politiques adéquates pour réorganiser le système bancaire qu’a proposé Lyndon LaRouche, pour étayer sa thèse, il cite Anna Schwartz, une disciple de Milton Friedman, Peter Spencer, l’économiste en Chef de l’ITEM club (branche d’analyse et de prévision financière d’Ernst &
Young), Paul Tucker, le directeur des marchés à la Banque d’Angleterre, et Tim Giethner, le chef de la Réserve Fédérale de New York.
Parmi eux, le plus apocalyptique est Peter Spencer : « Les Banques centrales perdent rapidement le contrôle. En ne coupant pas assez ou assez vite les taux d’intérêts, ils permettent aux marchés de dicter leur politique. (...) Ils ont encore quelques mois avant que tout explose. La situation est très instable et peut très vite basculer. Je ne pense pas que les Banques centrales vont faire une erreur majeure de politique, mais s’ils le font (ils l’ont déjà fait en injectant des masses de liquidités - ndlr) ça ferait passer 1929 pour une promenade au parc ».