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La Présidente argentine : seul le crédit productif crée de la vraie valeur

24 mai 2012 (Nouvelle Solidarité) – Lors d’une rencontre bilatérale entre le Président angolais Jose Eduardo dos Santos et la Présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner le 18 mai, cette dernière s’est attaquée à l’idée qui domine aujourd’hui la finance mondiale, selon laquelle l’argent a une valeur en soi.

Faisant écho à des conceptions souvent développées par l’économiste américain Lyndon LaRouche, la Présidente argentine a estimé « que nous avons maintenant une occasion de montrer au monde entier qu’un autre modèle d’accumulation est possible, à part celui du profit financier et de l’argent en soi. L’argent en tant que tel ne se reproduit que lorsqu’il chemine à travers le marché de la production de biens et services ; l’argent en tant que tel, gisant à l’intérieur des banques, ne se reproduit pas. Il doit quitter la banque et aller dans l’industrie, l’agriculture, dans l’élevage, et tous les services pour se reproduire. »

Madame Fernandez avait fait remarquer plus tôt dans la journée, à l’occasion d’un discours devant l’Assemblée législative angolaise, que ce sont les êtres humains, avec leur travail manuel et intellectuel, qui génèrent la vraie richesse, et non pas les banques, « qui accumulent des devises étrangères dans leurs coffres-forts mais n’existent plus tard que dans les comptes virtuels de leurs ordinateurs ; lorsque le moment de vérité arrive, alors [l’argent] n’est pas là, et c’est à l’Etat de prendre en charge les dégâts causés par les marchés. »

La Présidente argentine a dit à son homologue angolais que c’est là « le grand défi et le message que nous essayons constamment de faire passer au G-20. J’ai dit ceci depuis le deuxième sommet, qui a eu lieu à Londres. Il semble que le prochain sera plus intéressant, car il y a de nouveaux acteurs ; très peu parmi nous sont restés depuis le premier G-20 de Washington, et la vérité est que ceux qui ont quitté l’ont fait à cause d’un renouvellement démocratique, mais également parce que les politiques d’austérité qu’ils ont mises en place ont échoué. »

Elle a terminé en notant que ses remarques ne seront pas bienvenues « dans certaines capitales, celles des vieilles puissances coloniales qui sont aujourd’hui des nations modernes développées, qui nous ont dit que leur modèle était le seul à suivre, celui qui nous est maintenant tombé dessus dans un immense fracas. Le profit financier comme seul objectif, déconnecté de la production ou de la valeur ajoutée provenant des biens et services et de la création d’emplois, est ce qui a causé ce krach financier qui nous est tombé dessus, et quand je dis nous, je parle des économies sud-sud, qui sont des économies émergentes ou en voie de reconstruction. »

Il est ainsi plus nécessaire que jamais, a-t-elle conclu, de renforcer la coopération que « vous [Président Dos Santos] venez de soulever et grâce à laquelle les gouvernements existent, comme vous l’avez dit, pour ériger des sociétés qui incluent, qui sont égalitaires, avec des salaires justes... c’est ce que le fondateur de cette nation, Agostinho Neto, ainsi que les hommes et femmes qui se sont battus à ses côtés, cherchaient à accomplir » pour l’Angola.


Le crédit public en une minute chrono par Cheminade2012

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  • Philippe • 27/05/2012 - 17:36

    Ne vous trompez pas en montrant l’Argentine comme exemple du bien fondé des idées de Mr. Cheminade. Mme Kircher est une avocate avec grand talent d’orateur et obtient ses votes avec des mesures populistes. Mais quand la réalité est différente de l’idéologie, méfiez-vous. Le crédit constructif est inhibé en Argentine par un régime de bureaucrates revanchistes contre les industriels et entrepreneurs (les riches) ; la croissance est obtenue grâce au soja OGM ; le pays ne planifie pratiquement pas des grands projets et est aujourd’hui sans devises pour payer la facture d’importation d’énergie (11.000 millions de USD en 2012 ; chez l’ami Chavez ils seraient déjà 5.000 millions de USD dans le rouge). Ajoutez à cela les scandales qui sortent hebdomadairement à cause des arrivistes dangereux qui utilisent cette idéologie pour agrandir leur pouvoir et vous aller comprendre pourquoi je m’étonne des éloges à l’Argentine que je lis régulièrement sur votre site. (Je suis un européen qui vit depuis peu d’années en Argentine et qui croit à la nécessité d’appliquer les idées de Mr.Cheminade)

    • Bertrand Buisson • 27/05/2012 - 18:40

      Ne soyons pas dupes, mais si ça peut mettre la pression sur Hollande et donner des idées, faut en profiter car les banques vont tomber et faudra être costaud pour résister...

    Répondre à ce message

  • EDITH • 25/05/2012 - 12:33

    LA Presidente de l’argentine a parfaitement raison le problème des chefs d’etats Europeens c’est qu’ils ont peur que leur classe sociale perde tout son fric.La preuve en est c’est que une bonne majorité de Français a voté pour l’assassin Nicolas Sarkozy donc de ce fait cautionne la politique de saccage sociale.Il y a longtemps que l’europe est détruite ,il faudrait reconstruire sur des bases solides et surtout virtuellement sans l’otan ,Bruxelles le fmi etc... mais nous n’en prenons pas le chemin.Les gens aiment être esclaves de leur doctrine empiriste !Il faudrait tout requisitionner pour repartir sur de bonnes solutions mais les Etats -unis et la city ne veulent pas alors les valets obeissent la sagesse n’est pas l’apanage de l’homme nous retournons tout droit à l’antiquité ne serait-ce qu’en refusant de laisser sortir la grèce de l’euro .il n’y a plus de spiritualité à cause de deux milliards d’être humains qui sont tous des barbares ,je parle bien sûr de ceux qui se croient en haut de l’échelle sociale en faisant une doctrine de l’argent et cela dans tous les pays du monde.

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  • Eric • 25/05/2012 - 09:40

    La présidente de l’Argentine est une femme du XXème siècle comme, hélas, l’immense majorité des habitants de notre planète. Elle croit à tort que la monnaie est un moyen d’échange neutre, alors qu’elle a toujours été, depuis sa création au VIIIème siècle avant J.-C., l’outil par excellence de la domination, de la corruption, de la destruction et de la division. S’il est juste de dire qu’il est possible de faire un bon usage du droit et de la science (ce n’est évidemment pas le cas aujourd’hui), il est faux de dire qu’il est possible de faire un bon usage de la monnaie.

    Je vous donne un exemple : d’aucuns croient naïvement que lorsqu’on donne de l’argent aux Restos du Coeur on fait un bon usage de la monnaie. Rien n’est plus faux, car au même moment les multinationales, les lobbys de toutes sortes, les complexes militaro-industriels, les médias de masse, les mafias, etc., font un épouvantable usage de la monnaie. Lorsque l’on "croit" faire le bien avec la monnaie, on permet en même temps à des personnes et à des institutions hyper puissantes de faire beaucoup de mal avec la monnaie. Le bien que l’on fait est donc quasiment annulé par le mal dont on a permis l’expression. De plus, les Restos du Coeur sont une des innombrables conséquences négatives de l’existence du système monétaire.

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  • Bertrand Buisson • 25/05/2012 - 11:27

    Un plan de relance par le crédit productif public
    ou la nécessaire transformation de la monnaie en capital
    http://www.cheminade2012.fr/Un-plan-de-relance-par-le-credit-productif-public

    Je conseil vivement la lecture de ce rapport fait en 1997 par Jacques Cheminade et Christophe Lavernhe pour des parlementaires de centre-gauche (qui n’en n’ont rien fait... mais c’est là !)

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  • petite souris • 24/05/2012 - 23:07

    ... Madame Kirchner a raison, elle prouve que les idées développées par Lyn et Jacques peuvent être non seulement appliquées mais aussi être efficaces pour la population d’un grand pays.

    ... Je doute fort que ses dires soient entendus et que les faits soient reconnus par les "dirigeants" du monde dit développé ....qui savent eux et qui n’ont bien évidemment pas de leçon à recevoir des dirigeants des pays du sud ..........

    Répondre à ce message

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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