15 novembre 2007 (LPAC) - Suite à l’avalanche de pertes des grandes banques anglaises telles que HSBC et Barclays, et de l’américaine Citigroup (contraint d’emprunter à des taux de 2 % au-dessus du taux du marché), la Réserve Fédérale (Fed) s’est vue obligée, aujourd’hui, d’injecter quelques 47 milliards de dollars dans le système bancaire pour éviter un krach. Les incantations disant que « le pire est derrière nous » se sont révélées une fois de plus dérisoires et incapables de rendre efficaces les interventions de la Fed.
L’économiste américain Lyndon LaRouche commente que cette politique de la Fed, qui consiste à « imprimer de l’argent pendant qu’on est en chute libre », « est l’écho, bien que dans des circonstances différentes, de la politique de la Reichsbank à l’époque de l’Allemagne de Weimar lors de l’explosion hyper-inflationniste de 1923. »
Selon l’agence Reuters, 47,25 milliards de dollars, est le montant le plus élevé depuis les attentats du 11 septembre 2001, quand les marchés avaient subit un plongeon spectaculaire tandis que les taux à court terme grimpaient vigoureusement.
Reuters constate également que depuis quelques jours les taux repartent à la hausse aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis. Citicorp a été contraint de payer le taux le plus élevé de son histoire pour émettre une obligation, 6,125 %.
Les grandes banques continuent à afficher des pertes colossales. Pour le troisième trimestre, le géant anglais Barclays a du déprécier 2,7 milliards d’avoirs liés au crédit hypothécaire à haut risque (subprime). HSBC, la plus grande banque d’Europe, fait passer en moyenne, chaque jour, 38 millions de dollars par pertes et profits !
Au lieu de se précipiter sur les solutions avancées par Lyndon LaRouche et Jacques Cheminade, nos dirigeants continuent à chanter que tout va très bien Mme de la Marquise !