La City de Londres s’est rangée comme un seul homme derrière la décision du Premier ministre anglais David Cameron (ou l’inverse) de mettre son veto contre le plan de réforme du Traité européen la semaine dernière. Rappelons que les britanniques sont ceux qui ont concocté le poison de l’euro dès le départ, tout en prenant soin bien évidemment de ne pas avaler leur propre cocktail. Et maintenant que le poison commence à agir, ils ont encore moins envie d’y goûter.
L’historien britannique Niall Ferguson, agent stipendié de la City en poste à Harvard, a expliqué que la position de Cameron était bonne pour Londres, « parce vu la tournure des événements, la zone euro est en route pour une descente en spirale vers l’austérité ». Le patron de la firme de courtage londonienne Tullet Prebon fait remarquer quant à lui que l’Empire britannique va survivre « en revenant à ce qu’il était tout au long de son histoire, c’est-à-dire un centre de services financiers pour le monde ».
Le City s’est particulièrement rebiffée lorsque la question d’une taxe sur les transactions financières a été soulevée, parce qu’elle détruirait selon elle « l’industrie financière », qui représente 10% du PIB britannique et emploie 1 million de personnes (288 000 au sein même de la City). Londres est à la tête de toutes les transactions mondiales sur les produits dérivés sur taux d’intérêt, et tient également le premier rang du marché mondial des changes.
Ainsi, « la City est soulagée » par le refus de Cameron de signer le traité, a déclaré Steven Bell, un ancien économiste de l’Echiquier britannique travaillant aujourd’hui pour le hedge fund GLC Ltd. à Londres. Mais non content de contempler le sacrifice des pays d’Europe continentale, face au risque d’effondrement en chaîne du système bancaire transatlantique, l’empire financier britannique joue l’affrontement entre ce vieux monde et les puissances de demain, la Russie et la Chine. C’est cela qu’il nous faut combattre.
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# sino
• 16/12/2011 - 20:25
Quand le pouvoir changera en France tout changera aussi pour les financiers. Si l’Europe pouvait avoir un axe comme celui de Chirac-Schroder-Poutine elle s’unirait tres rapidement.
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# petite souris
• 15/12/2011 - 12:15
La Perfide Albion continue sa marche de rouleau compresseur...
La Perfide Albion pour survivre sur son île a fait de nombreux enfants : toutes les petites îles de la finance dans la Caraïbe faisant partie du seul empire du 21° siècle : le Commonwealth.
"Le Commonwealth est une association bénévole de 54 États indépendants et divers qui se consultent grâce à un réseau largement informel de liens gouvernementaux et non gouvernementaux. Bien que la moitié de ses membres soient aujourd’hui de petits États comptant moins d’un million d’habitants, le Commonwealth regroupe néanmoins près du quart de la population mondiale et du tiers des membres des Nations unies.
# ID naze
• 15/12/2011 - 18:06
Je me demande pourquoi, ces gens ne se font pas ejècter par les autres etats ?
Compte tenu des nuisance qu’ils indiusent ,je ne vois pas en quoi, "nous" devrions suporter plus longtemps leurs combines, a moins qu’ils sèrvent les interets des autres finanaciers ? :-D
Bye.
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