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LIBORGATE : Geithner reconnaît avoir "roulé" pour les banques

Tandis que des militants associés au Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LPAC) manifestaient à l’extérieur du Congrès américain, Timothy Geithner, le secrétaire au Trésor de Barack Obama, comparaissait pendant plus de deux heures devant la Commission des Finances de la Chambre des Représentants le 24 juillet où il a été soumis à un interrogatoire serré par les membres de la Commission.

Suite à une salve nourrie de questions visant à le repousser dans un coin, Geithner s’est vu obligé de reconnaître que à part l’envoi d’un simple courriel, il n’avait rien fait pour mettre fin à la manipulation du taux LIBOR par la Barclays et autres grandes banques internationales, et ce « même s’il savait qu’il s’agissait-là d’un acte criminel ».

Le New York Times rapportait le matin de l’audition les propos de l’ancien conseiller spécial de la Commission d’enquête sur la Crise financière (la Commission Angelides), selon qui Geithner « avait l’obligation de saisir le Département de la justice pour information judiciaire » (au pénal), une démarche à laquelle Geithner reconnaît de n’avoir même pas songé.

De son côté Neil Barovsky, l’ancien inspecteur du programme de renflouement des banques (TARP) s’en prenait à Geithner dans le Washington Post pour avoir utilisé un « LIBOR qu’il savait frauduleux » afin de déterminer les taux d’intérêt utilisés pour les renflouements ainsi que pour le remboursement des prêts accordés par l’Etat américain à l’assureur AIG.

Geithner dut concéder lors de l’audition qu’aucune loi ne l’avait obligé d’utiliser le taux LIBOR comme instrument de référence dans ces deux cas, ce qui signifie que les institutions financières ont été avantagées au détriment du contribuable.

En réponse à plusieurs députés qui lui ont demandé ce qu’il pensait de la déclaration faite plus tôt dans la journée par Sandford Weill sur CNBC sur la nécessité impérative de séparer les banques d’affaires des banques de dépôt, Geithner à répondu que la loi Dodd-Frank (qui inclut la règle Volcker, une mesure beaucoup plus clémente à l’égard des banques) devrait suffire et qu’il fallait lui donner un peu de temps avant d’en juger.

Ne suivez pas Geithner : signez sans tarder l’APPEL A UN GLASS-STEAGALL GLOBAL !

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  • Eric • 28/07/2012 - 17:11

    En guise de conclusion, Eric Laurent (*) dressent un portrait encombrant d’un système voué au gigantisme dans le domaine de l’escroquerie financière.

    « Le cynisme et l’avidité sans limites - et sans entraves - du secteur financier ne découlent pas d’une perte d’éthique mais d’une absence totale de morale et de principes. Un comportement d’une grande permanence si l’on se réfère aux crises survenues auparavant. Au cours de mes enquêtes précédentes, j’avais été frappé par la véritable amoralité foncière du monde des affaires. Mais en approchant, pour ce livre, les rivages de la finance, j’ai découvert bien pis : une communauté à l’influence disproportionnée qui agit avec un mépris absolu de l’intérêt général. Aussi arrogante qu’une caste supérieure, elle fonctionne dans le secret et l’opacité, certaine de son impunité. Il s’agit également d’un monde empreint de lâcheté. Durant mon enquête, j’ai sollicité des entretiens avec tous les responsables financiers dont les agissements sont à l’origine de la crise. Pratiquement aucun n’a eu le courage de répondre ... de ses actes.

    En septembre 2009, alors que je mets un point final à ce livre, je suis frappé par l’ampleur du décalage entre les propos des dirigeants politiques et les pratiques actuelles du monde financier. A quelques jours du sommet du G20, à Pittsburgh, les chefs d’Etat et de gouvernement continuent au fond d’évoquer la construction d’une nouvelle ligne Maginot alors même que les acteurs financiers l’ont depuis longtemps contournée.

    Les discussions entre Etats s’enlisent, s’éternisent, tandis que la spéculation a repris de plus belle, pratiquée par les établissements à l’origine un an plus tôt de l’effondrement des marchés puis de la crise économique. Ils disposent désormais de deux nouvelles bottes secrètes : les « transactions à haute fréquence » et les « flash orders ». Les « transactions à haute fréquence » reposent sur la vitesse d’ordinateurs toujours plus puissants dans lesquels sont intégrés des programmes d’achat et de vente dont la rapidité est de l’ordre de la milliseconde. Selon Yves Eudes, ces « superordinateurs scannent des dizaines de plateformes en quelques millisecondes pour détecter les tendances du marché, puis passent des ordres à la vitesse de la lumière, laissant sur place les investisseurs traditionnels, beaucoup plus lents. Ils peuvent ainsi détecter le cours plafond fixé par un acheteur. Aussitôt, ils raflent toutes les actions disponibles avant que l’acheteur ait eu le temps d’agir et les lui revendent plus cher, généralement au cours maximal. »

    Banques, sociétés financières et places boursières travaillent en étroite coopération pour favoriser ce type de pratiques extrêmement lucratives ; les profits annuels se chiffrent en milliards de dollars et les traders capables de concevoir ou d’appliquer ces programmes font l’objet de véritables ponts d’or. Les politiques encore une fois agissent à courte vue : limiter les bonus indécents est souhaitable mais les traders ne sont pas responsables de la crise actuelle, ils ne font qu’appliquer les stratégies mises en place par les dirigeants des établissements où ils opèrent.

    La réactivité et la rapidité de mouvement du secteur financier lui confèrent toujours plusieurs coups d’avance sur les politiques. Il échappe jusqu’ici aux sanctions parce qu’il déjoue les contrôles. Allant même jusqu’à développer de nouvelles pratiques qui relèvent de l’illégalité. Le « flash order », cette autre botte secrète, en est un exemple. Il s’agit pour des plateformes financières, et même des Bourses comme le Nasdaq ou le Chicago Board Options Exchange, de laisser des clients privilégiés consulter les ordres portant sur des titres, une fraction de seconde avant qu’ils soient rendus publics ; ce qui leur assure un avantage décisif.
    Aucun cas de conscience bien sûr pour les opérateurs qui se livrent, grâce à l’arme électronique, au « délit d’initié »
    .

    Andrew Haldane, directeur exécutif de la Banque centrale d’Angleterre, chargé de la stabilité financière, a publié il y a quelques mois une étude qui évalue l’ampleur du désastre survenu en 2008. Il souligne, à propos de la spéculation sur les crédits dérivés, que très peu de banques avaient conscience de la gravité des risques qu’ils faisaient courir à leur établissement et au reste de la société. C’est toujours le cas aujourd’hui. Alors même que des millions de personnes continuent de payer au prix fort, dans leur vie quotidienne et professionnelle, les effets de la crise, les acteurs financiers sont en train d’élaborer les ingrédients du prochain désastre. Avec toujours la responsabilité écrasante des autorités de régulation, passives et parfois complices face à ces dérives.

    Je considère qu’ un secteur financier adapté et efficace est celui qui répond aux besoins du secteur économique et de la société. Ce qui n’est absolument pas le cas aujourd’hui. La période de crédit abondant que nous avons traversée n’a enrichi que les financiers et n’a jamais bénéficié à l’investissement productif.
    Une réforme en profondeur du système financier et une redéfinition de ses règles du jeu s’imposeraient, mais je crains qu’une telle initiative ne soit malaisée en Europe et encore plus aux Etats-Unis. Le secteur bancaire est un pouvoir important et influent dans les pays européens ; outre-Atlantique, comme je crois l’avoir montré dans ce livre, il est devenu l’essence même du pouvoir, un monde où financiers et politiques évoluent, liés par la même consanguinité . »

    Eric Laurent.

    (*) auteur de « La face cachée des banques, scandales et révélations sur les milieux financiers ».

    PS : En tant qu’auteur de ce message, je ne connais pas personnellement l’auteur du livre cité.

    Répondre à ce message

  • petite souris • 28/07/2012 - 00:17

    Très intéressant en effet ...........
    "ils" savent donc très bien ce qu’ils font !!!!!!!!!!!!!!
    «  même s’il savait qu’il s’agissait-là d’un acte criminel »

    Mais il l’a quand même fait !
    Responsables ET Coupable !!!!!!!!!!!
    Criminels Volontairement !!!!!!!!!!!

    .......et cela commence à peine à frémisser.............

    .... et nozélites-médiatico-politiques ne crient même pas au scandale !!!!!!!!!!!
    ... sont sacrément au courant et corrompus !!!!!!!!!!!

    Répondre à ce message

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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