Il suffit de jeter un regard sur les grandes institutions propageant des escroqueries « environnementalistes », notamment le changement climatique, pour voir apparaître certains des plus grands noms de la finance internationale. Par exemple l’Investors Network for Climate Risk (INCR). Ce groupe d’investisseurs, basé à Wall Street et à Londres, a donné une conférence de presse le 19 mars à Washington pour exiger des coupes claires dans les émissions de gaz à effet de serre, notamment le CO2, dans l’optique de démanteler l’économie physique. Il appelle le Congrès à « adopter des mesures législatives fortes afin de réduire la pollution à l’origine du changement climatique ».
L’INCR fut créé en novembre 2003 aux Nations unies lors du premier « Sommet des Investisseurs institutionnels sur le risque climatique ». « Plus de 50 investisseurs y gèrent près de 4000 milliards de dollars d’avoirs » et étudient « les menaces financières et les opportunités découlant du changement climatique » lit-on sur son site. En clair, comment profiter de la psychose « écologiste » pour faire de l’argent. Qui sont ces investisseurs ? Merrill Lynch, Allianz Insurance (le numéro un mondial de l’assurance), Wells Fargo Bank, British Petroleum America, Dupont, GM, Ford, Sun Microsystems, Alcoa, pour ne citer que ces géants.
En font également partie une dizaine de grands argentiers qui y investissement les fonds de leur Etat (Californie, Caroline du Nord, Connecticut, Iowa, Kentucky, Maine, Maryland, New Jersey, Oregon, Vermont), ainsi que Richard Ferlauto, directeur de la Politique de pension-retraite de la Fédération des fonctionnaires d’Etat, de comté et municipaux (AFSCME), le plus grand syndicat américain dont le fonds de retraite dépasse la barre des 1000 milliards de dollars. On y trouve aussi le fonds de retraite des fonctionnaires d’Etat de Californie.
Ces « investisseurs » appellent le gouvernement et le Congrès à prendre trois mesures d’urgence :
- réduire de manière draconienne et à long terme les émissions de gaz à effet de serre. « Pour éviter le pire », leur niveau devrait chuter de 60 % à 90 % d’ici 2050 (le même pourcentage qu’avance Al Gore),
- repenser les politiques énergétique et des transports afin de favoriser la mise au point de technologies « propres »,
- demander à la commission des opérations boursières (SEC) de préciser quels renseignements relatifs au changement climatique les entreprises doivent déclarer.
Par ailleurs, de concert avec d’autres groupes d’entreprises, l’INCR propose que les compagnies d’assurance appliquent de nouvelles normes tenant compte de la pollution émise par les entreprises et que la SEC, de son côté, fasse respecter les nouvelles normes.
Il n’y a aucun doute que de nombreux dirigeants démocrates américains, pourtant raisonnables par ailleurs, applaudissent l’arnaque sur le changement climatique relayée par Al Gore. Le 20 mars à Washington, par exemple, à l’occasion de la « Journée d’action sur la crise climatique » les manifestants ont entendu, entre autres, le député Henry Waxman de Californie qui va déposer une proposition de loi sur le climat, et la sénatrice Barbara Boxer, qui entend déposer au Sénat un texte sur la réduction de la pollution. Elle a également encensé l’absurde discours de Gore devant la commission Environnement du Sénat. Comment se fait-il que ces démocrates tombent dans le piège ?
La réponse de Lyndon LaRouche à cette question est claire : c’est l’argent de Felix Rohatyn ! Il se trouve que des dirigeants démocrates, telles la présidente de la Chambre Nancy Pelosi et deux sénatrices, Diane Feinstein et Barbara Boxer, toutes trois Californiennes, sont tributaires du soutien financier de Rohatyn, qui soutient totalement l’engouement environnementaliste, mais aussi du synarchiste George Shultz. Le mari de Diane Feinstein, Richard Blum, qui s’est lancé dans le secteur des rachats par effets de levier (LBO) et des fusions et acquisitions, est une vieille relation de Shultz. En 1975, il crée Blum Capital Partners et est par ailleurs co-fondateur de Newbridge Capital, un fonds d’investissement privé très actif en Asie, surtout en Chine. Récemment, il a créé le Blum Center for Developing Economies à l’université californienne de Berkeley. Parmi les fiduciaires, on trouve... George Shultz, son « bon ami ». Le CV de Paul Pelosi, mari de la présidente de la Chambre, est similaire.
Faute de se libérer de cette emprise financière et politique et de désavouer l’agenda environnementaliste raciste poussé par Al Gore, les dirigeants démocrates vont se suicider politiquement, jusqu’à perdre les présidentielles en 2008 - face à un George W. Bush qui par ses manœuvres dictatoriales aura réussi à changer la Constitution de façon à obtenir un troisième mandat.