L’économiste italien Antonino Galloni a rendu public une déclaration à l’Executive Intelligence Review, dans laquelle il affirme que « les actuelles turbulences financières ne
23 août 2007 (LPAC) - L’économiste italien Antonino Galloni a rendu public une déclaration à l’Executive Intelligence Review, dans laquelle il affirme que « les actuelles turbulences financières ne sont qu’un avant goût de ce qui nous attend à l’automne ».
Antonino Galloni explique dans cette déclaration faite jeudi, que le système « est caractérisé par un excès évident de liquidités dans les secteurs spéculatifs, tels que les dérivés et les hedge funds, mais aussi par un manque de capitaux pour les investissements. » Actuellement dans le monde, « la masse des moyens financiers circulants sous la forme de crédits impayables représente trente fois la valeur de la production annuelle de toute les nations du monde. Les banques centrales peuvent songer, grâce à leurs ressources, à protéger l’épargne dans leur propres pays, mais si la crise est mondiale, elles n’ont pas les moyens d’y faire barrage. Cette insolvabilité potentielle, ces mauvaises dettes et toutes ces choses du même type sont gérées par la création systématique de plus de « papier poubelle », qui trouve malgré tout preneurs, grâce à l’aveuglement de certains qui espèrent d’énormes gains faciles, et qui sont totalement bernés par leur conseiller financier ou leur courtier ».
Galloni conclut en disant « de mon point de vue, la seule chance d’éviter un effondrement à la fin de l’automne, ce qui peut perturber l’économie réelle, est de passer les deux prochaines années - au cours desquelles la crise battra son plein - à créer un nouveau Bretton Woods pouvant réussir à transformer ces pseudo actifs monétaires en des obligations à long terme, afin de financer de grands projets d’infrastructure planétaire et une reprise économique. C’est seulement ainsi, en utilisant le potentiel de développement de la planète, qu’il sera possible en dix à vingt ans, de transformer en actifs correspondant à la valeur de la production mondiale, cette pseudo monnaie spéculative et dangereuse. »