Le 22 novembre 2007 (LPAC) - Une source haut placée dans la finance européenne a décrit la situation actuelle comme « sans aucune comparaison dans l’histoire contemporaine ». Le système financier s’est « gelé » en août de cette année et depuis « aucune solution n’a été trouvée au problème. »
La source a également noté la pertinence de l’évaluation de LaRouche à propos du facteur potentiellement dévastateur de la situation des évictions de propriétaires résidentiels de l’état de l’Ohio aux Etats-Unis, où les juges ont empêché des évictions sur la base que les banques qui cherchaient à y procéder, y compris Deutsche Bank, étaient incapables de produire les documents prouvant que les hypothèques leur étaient dues. Il disait que « les conséquences de ces décisions juridiques sont d’une telle dimension, qu’elles sont indescriptibles ». La raison pour laquelle rien ne s’est passé jusqu’à maintenant, provient uniquement du fait que les gens ne sont pas au courant.
Nous sommes entrés dans une nouvelle phase, disait la source, où des avoirs les mieux cotés font désormais défaut, à commencer par ceux cotés AAA. « Dans chacun des conseils d’administration du monde, c’est la panique, puisque personne est capable d’anticiper les conséquences de ses actes. » La source prévoit qu’autour du changement d’année, la deuxième jambe du système, le marché des actions, pourrait complètement lâcher.
Pourquoi ? Dans cette situation sans précèdent historique, des nouvelles directives pour les marchés entrent en vigueur à partir du 1 janvier 2008. Appelés Bâle II, ces directives vont remplacer les anciennes règles communautaires sur les fonds propres avec la directive sur les fonds propres réglementaires (FPR). La part des fonds propres sera revu à la baisse et tout sera basé sur des simples index de notation.
Il faut se rendre compte que ces directives furent élaborées à une époque ou personne n’envisageait que AAA serait un indicateur de risque, disait la source, et donc personne ne sait quel feu d’artifice provoquera l’application des accords Bâle II.