24 mars 2010 (Nouvelle Solidarité) – L’adoption au forceps de la réforme de la santé par le Congrès américain, laisse présager un véritable carnage politique dans les semaines et mois à venir. Comme nous et nos camarades du Comité d’action politique de LaRouche l’avons dit, démontré et expliqué, il ne s’agit point ici d’une simple « réforme », mais d’un pur programme d’austérité mettant directement en jeu la vie de millions d’américains.
Si 32 millions d’américains vont enfin pouvoir bénéficier d’une assurance maladie, ils devront la souscrire auprès des géants de l’assurance privée qui tiennent déjà le « marché » et viennent d’accroître leurs bénéfices moyens de 56% en 2009. Pour ceux qui ne le savent pas, l’essentiel de l’activité de ces assureurs sont les procédures de refus de soins. La réforme Obama jette donc les plus démunis dans la gueule du loup et prévoit des amendes allant jusqu’à 700 dollars s’ils ne souscrivent pas à ces assurances. De surcroit, les compagnies pharmaceutiques ont obtenu de la Maison Blanche, en échange de leur soutien, que l’assistance publique ne puisse négocier directement ses achats de médicaments, s’assurant ainsi des milliards de dollars de profits supplémentaires.
Mais tout cela semble presque anecdotique face à l’instauration d’un comité d’expert indépendant IPAB, qui se substitut au Congrès pour l’attribution des fonds de l’assurance publique aux 50 millions de pauvres, de vieux, d’handicapés et de malades chroniques dont la survie en dépend. Son objectif ? Dérembourser les traitements jugés « non-rentables » selon la méthode « coût-efficacité » voulue par le Président, sous le contrôle d’un grand actuaire en chef. Obama n’a pas caché ses intentions : il s’agit de faire la chasse au « gaspillage » et aux « surcoûts » car la santé est la cause première du déficit qu’il s’est engagé auprès des marchés à réduire. Une telle structure de triage à de telles fins budgétaires n’est pas sans évoquer le tristement célèbre Tiergarten-4 d’Adolf Hitler.
N’oublions pas non plus à quel prix la Maison Blanche a arraché cette « victoire », qu’elle voyait comme vitale pour sa survie politique. Les sénateurs et députés démocrates récalcitrants ont systématiquement subit chantages et menaces. La présidence Obama s’est de fait totalement discréditée en allant contre le processus démocratique américain pour imposer une réforme fasciste, malgré l’opposition massive du peuple.
Comme le martèle désormais Lyndon LaRouche, il n’y a plus qu’une solution pour sauver les Etats-Unis, c’est le départ d’Obama et de toute sa clique de Chicago et d’économistes comportementalistes pour qui les êtres humains sont une variable d’ajustement dans un jeu ou seul l’égo du président et la puissance de Wall Street doivent être sauvés.
« Nous sommes face au fascisme » a-t-il déclaré lundi. « Cet enfoiré est un fasciste ! Lorsque les gens vont le réaliser, ils verront les choses plus clairement. Pas besoin d’être un vétéran de la Deuxième Guerre mondiale pour savoir reconnaître un fasciste. Plus on qualifiera Obama ainsi, mieux ce sera pour tout le monde, car le débat sera enfin posé sur une base juste. C’est inévitable, cette question du fascisme et du parallèle avec Hitler sortira publiquement. Et l’on verra sur qui poussent les moustaches ou non. » LaRouche s’en est aussi pris aux manœuvres parlementaires de nombreux républicains opposés à cette réforme : « C’est une mauvaise approche. Ca ne marchera pas car ils ne veulent pas voir contre quoi nous devons nous battre : nous sommes face au fascisme ».
Lire aussi :
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- La réforme de la santé d’Obama : bonne pour les sociétés d’assurance maladie, mortelle pour les pauvres et les vieux
- Pourquoi Obama est passible de destitution
# PIERRE CARTIER
• 30/03/2010 - 04:19
...je ne partage absolument pas ces opinions extremistes à l’égard de M.Obama !...chaque médaille a deux cotés et rien a ce que je sache dans les antécédents de M.Obama ne laisse supposer des tendances vers le facisme, d’autre part le discours de M.Larouche va à la toute autre extrémité de droite. Il semble que le justye milieu ne sera jamais le propre de l’être humain !
...mais mon propos n’est pas là, car je crois qu’il est trop tard pour redresser cette situation américaine. Le problème estdepuis longtemps a l’échelle mondiale et je crains fort que nous nous dirigions inévitablement vers un désastre de niveau politique, économique et social.Mettons-nous en mode survie et le plus rapidement possible...avoir au moins 3 mois d’élements de survie est un minimum...des choses aussi primaires que comment assainir son eau, se nourrir minimalement et se chauffer...souvenons-nous que les grandes crises ont toujours été réglées par une guerre...cette fois-ci ne sera pas différente...
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# MULLER
• 24/03/2010 - 09:39
Je ne vois vraiment pas ce que OBAMA pouvait faire autrement ; vu les circonstances c’était ça ou RIEN !
# H
• 25/03/2010 - 15:09
Fasciste ? au vu du prix nobel de la "pax américana" qui voit son règne décupler et s’intensifier tout droit vers un mur glacial, on peut peut-être en partie vous suivre. Ce qui frappe cependant c’est la violence des attaques contre Obama. Pourquoi ne pas avoir mis des moustaches à Bush, Cheney, Rumsfield avant ? Ce trio infernal de la terreur ne méritaient-ils pas aussi ce carré de poil brun ? Ces exterminateurs américains n’étaient -ils pas la matrice fasciste dans laquelle B.Obama semble étrangement se complaire au niveau international et en partie se vautrer encore largement au niveau national ? Impuissant ou complice à la contrer ?
Là où l’on peut vous suivre, c’est au regard de l’histoire effectivement, passée et présente. La nazification de la "révolution conservatrice" est un projet potentiellement envisageable par l’élite réactionnaire et cela rappelle le projet de " révolution nationale" en d’autres contrées et à une autre période.
# R.B
• 25/03/2010 - 17:43
Dire que "vu les circonstances", c’est soit être fasciste, soit RIEN, c’est osé. Y en a marre du ton péremptoire du genre "il n’y a pas d’autres alternatives" ! NON, il en existe de bien meilleures que ce site se donne d’ailleurs l’ambition de proposer (enfin !). Il n’y a qu’à lire.
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# sousou
• 25/03/2010 - 13:28
La loi devrait être revoter pour vice de forme.dixit républicain... retour à la case départ !
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# petite souris
• 25/03/2010 - 11:45
On a toujours le choix du pire effectivement !
et Obama l’a fait : yes he can !!!
...il pouvait aussi écouter Lyndon LaRouche qui est du même parti politique et qui l’a aidé dans sa campagne éléctorale...
Mais, "il doit" sans doute "remercier" ceux qui l’on financé avec plus de millions ....
Toujours le fric contre les populations.
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