21 août 2008 (Nouvelle Solidarité) – « Etes-vous prêts à risquer votre richesse, votre vie et celle de vos enfants pour Saakashvili ? », a demandé l’ambassadeur russe à l’OTAN, Dimitri Rogozine, aux journalistes présents hier à Bruxelles. Il s’est exprimé alors que l’OTAN venait de condamner la réponse militaire russe à l’attaque lancée en l’Ossétie du Sud par le président géorgien, Mikhail Saakashvili, à la solde de George Soros. Rogozine l’a qualifié de « criminel de guerre » pour avoir bombardé civils et soldats de la paix russes en Ossétie du Sud. Il a également souligné que si l’OTAN avait accepté la demande d’adhésion de la Géorgie au printemps dernier, la Russie et les alliés occidentaux seraient en ce moment même en guerre.
D’autre part, la Russie a procédé hier à la fermeture de ses frontières avec la Géorgie et l’Azerbaïdjan. Le chef du FSB (la principale agence de renseignement russe), Aleksander Bortnikok, a confié à l’agence Interfax qu’il détenait des informations sur « la préparation d’actes terroristes par les forces spéciales géorgiennes » sur le territoire russe. « Desgroupes de hors-la-loi », auraient été mobilisés « pour perpétrer des actes criminels dans le nord du Caucase », a-t-il dit en se référant aux régions russes proche de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan.
Du côté de l’armée, l’adjoint au chef d’État-major général des Forces armées russes, le colonel Anatoli Nogovitsyne a affirmé cette volonté russe d’éliminer cette menace anglo-américaine du Caucase. Dans une interview à Interfax/AVN News, il a déclaré que la Russie s’octroyait le droit de saisir l’armement géorgien comme bon lui semble : « nous ne laisserons pas un seul canon ni un seul chargeur à la Géorgie, qui a commencé cette guerre(…)Une partie de cet arsenal, et particulièrement les munitions, seront détruites et sont déjà en train de l’être. Pour les autres trophées de guerre, nous les utiliserons comme bon nous semble, notamment les tanks et autres blindés en état, afin de nous équiper. »