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L’OMC et Lamy se mettent le Doha dans l’œil

30 juillet 2008 (Nouvelle Solidarité) – Ouf ! Heureusement, après neuf jours de négociations effrénées à Genève, le manège infernal du « cycle de Doha » de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), visant à déréguler encore plus l’économie mondiale, s’est brutalement arrêté sur un échec patent.

Si l’OMC faisait miroiter l’idée qu’on puisse atteindre l’objectif d’une plus grande ouverture pour les exportations industrielles des pays développés sur les marchés émergeants – ouverture marchandée en échange d’une baisse des aides et des subventions, et donc de la production même au niveau agricole, en Europe et aux Etats-Unis, supposée favoriser à son tour les exportations des biens agricoles des pays en voie de développement vers les marchés « solvables » – personne n’a été dupe.

Constatant l’absence totale de consensus sur ce vaste sujet après une semaine de négociations effrénées, celles-ci coururent rapidement vers l’échec à partir de vendredi.

C’est alors que Pascal Lamy, le grand escamoteur en charge de présider la séance, a sorti de son chapeau haut de forme le lapin blanc qu’il avait nourri aux fines herbes depuis des mois. Improvisant une espèce de G-8 du commerce qui laissa bon nombre de délégués des pays pauvres derrière les portes, Lamy tenta alors de forcer « les grands » à se prononcer sur « son compromis ».

Les pays pauvres, secoués par des émeutes alimentaires et la flambée des prix du carburant, se verraient accorder le droit, en cas de crise, de protéger leurs productions agricoles contre une invasion de produits étrangers. Lamy, ce grand socialiste « chrétien », proposait de leur autoriser une hausse des droits de douane si les importations montaient soudainement de 40% ; ce qui est considéré comme le seuil de déclenchement.

Cependant, une centaine de pays du sud, prenant le temps d’étudier ce « compromis » et portée par l’Inde, exigeait dès dimanche d’abaisser ce seuil de déclenchement à seulement 10% d’importations supplémentaires.

C’est alors que Susan Swab, la représentante du Commerce étasunien, aggrava fortement les tensions. Si elle prétend voir dans la proposition de Lamy une vraie menace de protectionnisme, certains experts n’ignorent pas que les Etats-Unis comptent vendre de grandes quantités de blé, de maïs et de soja à la Chine, et que cette dernière pourrait, selon eux, protéger fortement son marché par cette clause de sauvegarde.

En plus, Susan Swab a eu l’immense finesse de déclarer que pour elle, la question des Appellations d’origine contrôlée (AOC), un signe d’identification géographique qui protège un certain nombre de produits agricoles de haute qualité (Roquefort, Camembert, Feta, Jambon de Parme, Parmesan, vin Tokay, etc.), ne pouvait en aucun cas faire partie d’un accord à Genève.

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Pour Nicolas Sarkozy, déjà outré par l’outrecuidance de Peter Mandelson, c’en était trop. Après avoir informé Angela Merkel et Gordon Brown, le président français appela directement Pascal Lamy pour lui dire qu’ « au nom des peuples d’Europe », la France ne pouvait pas accepter un tel accord. Puis, mardi matin, en embuscade à Genève, Michel Barnier, avec le soutien de l’Italie, coalisait le « club des volontaires », composé de neufs pays membres de l’UE (France, Italie, Irlande, Grèce, Lituanie, Portugal, Chypre, Hongrie, Pologne), jugeant l’accord totalement déséquilibré et donc inacceptable « en l’état ».

Quand, à partir de midi, certains ministres ont commencé à quitter Genève, Lamy et Mandelson ont dû se rendre à l’évidence et jeter l’éponge. Si Lamy estime qu’on aurait pu « libérer » 130 milliards de dollars en supprimant les subventions, Mandelson estime avoir raté l’occasion « de forger le premier pacte inspiré du nouvel ordre mondial ».

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

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Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

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L'euro, et pourtant il coule

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Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
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Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

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Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

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