Dans sa présentation à un groupe de diplomates, le 8 février, Lyndon LaRouche s’est référé à un dossier publié dans The Economist du 3 au 9 février, sous le titre « La Britannia restaurée, Un rapport spécial sur la Grande-Bretagne ». Le dossier trahit l’intention des cercles financiers et oligarchiques de faire revivre l’empire britannique, comme en témoigne ce petit morceau de choix :
« Rule Britannia, l’hymne national officieux datant de 1740, célébrait non seulement la puissance militaire de la Grande-Bretagne, mais aussi sa prouesse commerciale. Un siècle plus tard, la Grande-Bretagne avait pleinement répondu à ces louanges anticipées. Ce fut le point fort de son influence dans le monde, coïncidant avec la dernière grande vague de mondialisation. Premier pays à s’industrialiser, la Grande-Bretagne produisait bientôt plus de la moitié du charbon, de la fonte brute et des toiles de coton du monde. En 1880, ses exportations de biens industriels représentaient 40 % du total mondial et en 1890, elle possédait davantage de capacité de tonnage que tous les autres pays du monde réunis.
« Moins d’un siècle après ces jours de gloire, la Grande-Bretagne était devenue "le malade de l’Europe ". (...) Aujourd’hui, les perspectives sont à nouveau plus prometteuses. (...) Elle a gardé l’habitude post-impériale de penser et d’investir à l’échelle mondiale et elle accueille le plus important centre financier international du monde. Tout cela fait d’elle un terrain d’essai de la mondialisation. »
Dans ce dossier, The Economist publie plusieurs articles, expliquant que la mondialisation a toujours été un jeu britannique, qu’elle a atteint son apogée au cours du XIXème siècle, alors que la Compagnie britannique des Indes orientales régnait sur le monde, et que nous avons à nouveau bouclé la boucle, après l’ère du « malade d’Europe ». Bref : la mondialisation est de retour pour de bon et cela veut dire un nouvel empire mondial britannique.