Le 22 mars 2012 (Nouvelle Solidarité) – Dans des déclarations publiées par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères, le gouvernement allemand a fait part de son opposition à l’action militaire contre la Syrie et l’Iran.
Lors d’une conférence de presse commune à Berlin avec le ministre Israélien de la Défense Ehud Barak, en visite en Allemagne, le ministre allemand de la Défense Thomas de Maizière a dit avant-hier que l’action militaire contre l’Iran devait être évitée en raison des « menaces imprévisibles pour l’ensemble de la région », et a insisté pour que les dirigeants politiques s’abstiennent de toute rhétorique agressive et s’appliquent plutôt à trouver une solution diplomatique.
Parallèlement, le ministre de Affaires étrangères Guido Westerwelle a pris lui aussi catégoriquement position contre toute intervention militaire contre la Syrie, dans une interview avec l’agence de presse russe Interfax – enregistrée juste avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, la Russie et la Pologne à Berlin hier : « Le point de vue de l’Allemagne est que les discussions sur l’option militaire sont contreproductives. »
Tandis qu’il n’y a aucun doute pour l’Allemagne « qu’une Syrie dirigée par Bachar al-Assad ne peut plus avoir un bel avenir », l’Allemagne a appelé « tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des Nations Unies, à ce que trois objectifs soient atteints : premièrement, la fin des violences ; deuxièmement, une aide humanitaire au peuple syrien ; troisièmement, un nouveau départ politique en Syrie ».
Soulignons que parallèlement aux efforts de Barak pour rallier le soutien des autres pays à sa politique (et celle de Benjamin Netanyahou) de frappes israéliennes immédiates contre l’Iran, l’ancien chef du Mossad Meir Dagan continue pour sa part son combat pour empêcher que ces frappes n’aient lieu.
# petite souris
• 23/03/2012 - 01:24
... une petite épine dans le couple franco-allemand ....
Tant mieux !!!!
Répondre à ce message