23 décembre 2008 (Nouvelle Solidarité) - Le 17 décembre, le Président sud-africain Kgalema Motlanthe a refusé à nouveau de rejoindre le choeur international appelant à la démission du Président zimbabwéen Robert Mugabe, choeur conduit par le Foreign Office britannique et incluant les Etats-Unis, l’Australie, la France et le Canada.
« Je ne sais pas si les Anglais se croient qualifiés pour imposer cela [la démission du Président Mugabe] au peuple du Zimbabwe, mais nous pensons que nous devons soutenir et respecter ce qu’ils [les Zimbabwéens] veulent. » (Lors des élections présidentielles de mars au Zimbabwe, n’ayant pas obtenu assez de suffrages pour être élu au premier tour, le chef de l’opposition Morgan Tsvangirai avait refusé de participer au second.)
Selon Motlanthe, l’Afrique du Sud continue à soutenir l’accord de partage du pouvoir négocié par Thabo Mbeki et que la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) avait approuvé : « Nous espérons qu’un gouvernement inclusif sera mis en place cette semaine. » Il faisait allusion à un amendement à la Constitution proposé le 13 décembre, qui permettrait à Mugabe de nommer sans tarder Tsvangirai comme Premier ministre. Si ce dernier refuse, il devra assumer ses responsabilités.
Motlanthe annonça ensuite une campagne urgente de la SADC pour combattre l’épidémie de choléra au Zimbabwe, qui est le lamentable résultat de neuf ans de sanctions et de guerre financière internationales.
Lord Mark Malloch-Brown, du Foreign Office, s’est rendu « en urgence » en Afrique du Sud le 11 décembre, pour faire monter la pression contre le Zimbabwe – sans succès pour l’instant. Mais de retour à Londres, le ministre chargé de l’Afrique déclara qu’outre le Zimbabwe, il faudrait intervenir militairement dans trois autres pays africains : la Somalie, le Soudan et le Congo. L’Angleterre cherche à mettre le Président Barack Obama face à une gigantesque crise en Afrique dès son entrée en fonctions.
George Soros soutient naturellement Malloch-Brown contre Mugabe. Son International Crisis Group en appelle à une « administration de transition dirigée par des experts non-partisans, à l’exclusion de Mugabe et de Tsvangirai ».
# Senec
• 24/12/2008 - 10:59
Si c’est ainsi que les Africains croient résoudre leurs problèmes, qu’ils continuent leur suicide !
Que sont devenues les grandes exploitations agricoles qui constituaient des greniers à blé ?
# Talla
• 24/12/2008 - 23:27
L’afrique est dans une situation comme celle des annees 50 et 60 qui a aboutie aux independances. Nous savons tous que l’assujettissement et la colonisation ont ete retabli dans les annees 90 au travers du continent a travers les institutions internationales comme la banque mondiale, le fond monetaire international, l’organisation mondiale du commerce....Les africains ne se suicident pas. On les pousse au suicide.Voyez-vous meme comment la MONUC arbitre la guerre en RDC pour exploiter le coltan, l’or, le diamant... Nous savons que les grandes exploitations agrioles ont disparu. le role de Mugabe c’est de faire comprendre aux africains qu’ils doivent creer leurs propres plantations. Nous somme capable de creer notre propre voie de developpement. c’est la main obscure des institutions internationales qui nous detruit et c’est ce que Mugabe combat. Mugabe represente pour nous un heros, un nationaliste.C’est l’homme par qui le zimbabwe a obtenu son independant.En arrachant les plantations Mugabe continu le combat pour la liberte du continent et ca fait mal comme se fut au temps des independances.
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# Talla
• 23/12/2008 - 21:20
Les africains sont les seuls a trouver la bonnes solutions aux problemes du continant. Le president du Zimbabwe defend la cause du continant africain et non celle de l’Angleterre.Nous savons tous que les raisons avancees telles que la dictature, le cholera,la crise economique et les difficultes de toutes sortes que le pays connait ne sont que des alibis ou les diversions. La raison fondee est la reforme agraire dont les Britaniques sont victimes au zimbabwe.L’afrique du sud doit etre du cote de Mugabe comme celui-ci le fut au cote des sud-africains durant l’apartheid.
# Senec
• 24/12/2008 - 11:04
Chère Solidarité africaine,
Je suppose que vous avez des informations positives sur cette "réforme" agraire ?
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