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John McCain, tel qu’il se présente

L’année dernière, le candidat présidentiel républicain John McCain a publié son autobiographie intitulée Faith of my Father. De toute évidence, l’objectif de ce livre est de donner du sénateur de l’Arizona une image de héros comme on en voit souvent dans les productions hollywoodiennes.

Il commence par présenter son grand-père et son père. Le premier a été amiral à quatre étoiles au cours de la Deuxième Guerre mondiale, et le second, commandant de sous-marin à la même époque, a commandé un destroyer pendant la guerre de Corée avant d’être promu amiral à quatre étoiles. Après avoir été affecté à Londres en 1967, son père est devenu commandant en chef du secteur Pacifique (CINCPAC), poste qu’il occupait au plus fort de la guerre du Vietnam. Il semblerait qu’il doive cette promotion à l’amiral Tom Moorer, chef des opérations navales des Etats-Unis, intervenu en sa faveur auprès de l’ambassadeur américain au Sud-Vietnam, qui en a fait part au président Lyndon Johnson.

Aujourd’hui, le candidat McCain revendique une similitude de caractère avec son père et son grandpère. Le jeune McCain ne bénéficia pas vraiment d’une bonne éducation, étant donné que la carrière de son père dans la Navy nécessitait de fréquents changements d’école. Son père, qui raffolait d’histoire et de littérature anglaise, lui transmit très jeune son anglophilie. Le père et le fils semblent fortement inspirés par le géopoliticien Alfred Thayer Mahan, auteur de L’influence de la puissance maritime sur l’histoire.

En 1954, McCain est envoyé à l’Episcopal High School d’Alexandria (Virginie) pour garçons, qui n’acceptent que des Blancs et dont les vues sont nettement pro-Confédération. Il entre ensuite à l’Académie navale d’Annapolis où, après « une scolarité de quatre années caractérisée par de l’insubordination et de la rébellion », il obtient un diplôme et devient pilote d’avion sur porte-avions. Le 26 octobre 1967, lors d’une mission au Vietnam, son avion est abattu et McCain capturé et emprisonné pendant cinq ans. La deuxième moitié du livre relate ces années d’emprisonnement, détaillant comment lui-même et les autres prisonniers de guerre ont été interrogés et torturés par les Vietnamiens.

En 1968, après quatre jours de tortures intensives, McCain craque et rédige des « aveux » suivant les spécifications de ses gardiens. On le laisse seul dans sa cellule pendant deux semaines, période qu’il caractérise comme les « pires deux semaines de ma vie. J’avais honte. (...) J’imaginais qu’ils allaient publier ma confession pour embarrasser mon père. J’avais perdu tout mon honneur. » Et continuant sur ce thème de la honte : « J’avais appris à reconnaître mes faiblesses et à reconnaître des occasions de rédemption. »

McCain écrit qu’il était opposé à la conduite de la guerre, tout comme son père. Tous deux pensaient que les Etats-Unis auraient pu gagner s’ils avaient lancé plus tôt le bombardement stratégique de Haïphong et d’Hanoï et envoyé en masse des soldats au Nord-Vietnam. McCain affirme que ni lui ni son père ne craignaient les réactions soviétiques ou chinoises devant une escalade militaire américaine contre le Nord-Vietnam. Aujourd’hui, cette attitude est exploitée pour dire que McCain aurait une « ligne intransigeante » vis-à-vis des « Etats voyous ».

McCain note à quel point son père était proche de Henry Kissinger qui lui avait dit, après le conflit, que la « détermination » de son père avait été indispensable pour remonter le moral du président Nixon lorsque celui-ci désespérait de l’issue de la guerre. C’est son père et le général Abrams qui ont réussi à persuader Nixon de lancer l’intervention militaire au Cambodge en mai 1970. La connexion Kissinger, tant pour le père que pour le fils, était et reste forte. A la fin de la guerre, les Vietnamiens offrirent à Kissinger la libération de McCain, mais il refusa. McCain le remercia plus tard d’avoir « sauvé mon honneur ». Aujourd’hui, Kissinger et Zbigniew Brzezinski figurent parmi ses conseillers en politique étrangère.

Selon le Washington Post, le plus proche conseiller de McCain est Mark Salter, co-auteur de sa biographie et son directeur de campagne. Parmi ses autres conseillers, on compte « M. Austérité », l’ancien sénateur du New Hampshire Warren Rudman, l’ancien fonctionnaire de l’administration Reagan Kenneth Duberstein, Marshall Whitman de la Heritage Fondation, et le sénateur conservateur Chuck Hagel, du Nebraska.

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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