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John Conyers exige le retour à la loi Glass-Steagall

24 novembre 2009 (Nouvelle Solidarité) — Suite aux défaites cuisantes des candidats démocrates au poste de gouverneur dans le New Jersey et en Virginie, le 3 novembre, puis aux tactiques d’intimidation utilisées quatre jours plus tard pour forcer un vote sur la réforme de la santé et aux gaffes diplomatiques du Président en Asie, un nombre croissant de démocrates prennent leurs distances avec la Maison Blanche – ne serait-ce que par peur de perdre leur siège lors des élections de mi-mandat l’année prochaine.

En même temps, l’esprit de la grève de masse continue à s’étendre à travers tout le pays.

La cause principale de la colère populaire se cristallise contre la politique inconditionnel de renflouement bancaire, dans un contexte où le chômage explose. Le 17 novembre, le représentant démocrate du Michigan John Conyers annonça qu’il allait « déposer au Congrès une version modernisée et mise à jour de la loi Glass-Steagall ». Celle-ci, adoptée en 1933, à l’époque de Franklin Roosevelt, fut abrogée en 1999 à l’instigation de Larry Summers, actuellement principal conseiller économique du président Obama, ouvrant la voie à une spéculation effrénée et aux bulles de produits dérivés.

Conyers précisa que l’ancien chef de la Réserve fédérale Paul Volcker et les économistes Joseph Stiglitz et Nouriel Roubini sont d’accord avec lui sur la nécessité de « rétablir le coupe-feu de Glass-Steagall » entre les activités commerciales et de dépôt des banques, qui doivent être protégées, et l’activité spéculative des banques d’investissement. Rappelons que Lyndon LaRouche et son mouvement politique font campagne depuis septembre 2008 pour rétablir les critères de Glass-Steagall, y voyant une condition sine qua non à toute réorganisation saine du système.

Le 18 novembre, un amendement déposé par le représentant Paul Kanjorski, qu’il associe au Glass-Steagall, a été adopté par la Commission financière de la Chambre. Bien que donnant aux futurs régulateurs l’autorité de démanteler des conglomérats bancaires « de taille systémique », il n’établirait pas encore de séparation juridique stricte entre les différentes activités.

Deux jours plus tard, la même Commission a adopté, à 43 contre 26 voix, une proposition de loi prévoyant un audit de la Réserve fédérale, ce qui est considéré comme un camouflet pour l’administration Obama. En outre, des membres du Black Caucus, le groupe des représentants afro-américains, ont menacé de rejeter le texte sur la régulation financière proposé par Barney Frank, en guise de protestation contre l’inaction de la Maison Blanche sur le dossier du chômage.

Ce sujet avait aussi été soulevé par le député Peter Defazio, qui propose de licencier le secrétaire au Trésor Timothy Geithner et Larry Summers : « Nous devrons sans doute sacrifier ces deux emplois afin d’en créer des millions d’autres », ironisa-t-il. Au Ed Schultz Show du 18 novembre, il déclara que puisque le président Obama « échoue à cause de son équipe économique », il doit s’en séparer.

Ce membre du Groupe des démocrates progressistes a proposé de prendre une partie des fonds utilisés pour les renflouements bancaires et de les « utiliser pour redonner du travail aux gens en reconstruisant l’infrastructure ».

En effet, le nombre de chômeurs sans protection sociale atteint des dimensions dramatiques. Plus de cinq millions d’emplois ont été supprimés depuis janvier dernier. La Maison Blanche prétendait en avoir créé 600 000 pendant ce temps, mais il a été prouvé que ses statistiques étaient faussées.

Des dizaines de milliers d’emplois imaginaires ont ainsi été déclarés. Du coup, le 17 novembre, dans un premier temps, l’Administration a réduit le chiffre de 60 000, soit 10% ! Le lendemain, le président de la Commission du Crédit, David Obey (démocrate), s’en est pris à la Maison Blanche : « Les inexactitudes sur le site recovery.gov, qui ont été dévoilées, sont scandaleuses et l’administration se doit, et doit au Congrès et à tous les Américains, l’engagement de travailler jour et nuit pour corriger ces erreurs ridicules. (...) Que les chiffres soient une bonne ou une mauvaise nouvelle, je veux connaître les chiffres exacts et ce, dès maintenant. »


Article : Jacques Cheminade : Franklin Delano Roosevelt, ou comment gagner la bataille contre Wall Street et l’Empire britannique


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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
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- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

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La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

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L'euro, et pourtant il coule

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Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

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Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
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Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

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