30 août 2007 (Nouvelle Solidarité) — Reflétant encore une fois l’intense pression reposant sur ses épaules, le Représentant démocrate John Conyers, président de la Commission judiciaire de la Chambre des Représentants, a tenu un discours dans une réunion publique à Pontiac, Michigan, le 28 août :
« Je veux que vous sachiez que je n’ai aucune réticence, aucune hésitation, à utiliser le processus de destitution (...) quand je pense que c’est approprié (...), j’aimerais seulement être un peu plus remué par des gens qui viendraient me voir à mon bureau. » Le discours de Conyers est disponible sur le site de publications Internet RawStory.
Conyers a dit qu’il n’y a pas assez de Démocrates à la Chambre des Représentants pour soutenir la destitution. Mais il a ajouté que ses décisions ne sont pas dictées par Nancy Pelosi, porte-parole démocrate à la Chambre des Représentants : « Nancy Pelosi ne veut pas mettre la question de la destitution sur la table, mais elle parle de sa table, pas de la table de John Conyers. (...) Nancy Pelosi, que j’ai soutenue, ne peut pas m’empêcher d’introduire une résolution de destitution. »
Dans ce discours, Conyers nous donne aussi un aperçu de son expérience sur la question de la destitution, en racontant comment, en 1974, il avait introduit une telle résolution concernant le Président Richard Nixon.
« Je comprends ce qu’est la politique de la destitution. Mais il se passe en ce moment quelque chose que nous n’avions jamais eu auparavant ». D’autres vétérans de la bataille pour la destitution de Nixon, tel Howard Dean, qui travaillait à l’époque à la Maison Blanche et avait témoigné contre le Président, ont dit que les crimes de l’administration Bush sont bien pires que ceux de l’administration Nixon.