10 août 2011 (Nouvelle Solidarité) – Le 9 août, dans les colonnes du quotidien italien Il Messagero , l’économiste démocrate américain James Galbraith, fils de John Kenneth Galbraith, a violemment dénoncé la politique d’austérité anticonstitutionnelle de Barack Obama.
Interrogé sur le « Super-Congrès » instauré par la Maison Blanche afin de couper dans les dépenses sociales, Galbraith a répondu : « Pour l’amour de Dieu ! Ca va être une Junte, un organisme sans légitimité. Il vaudrait mieux laisser le pouvoir de décision aux membres du Congrès ; certes, ils se querellent très bassement, mais au moins ils finissent toujours par devoir rendre des comptes à leurs électeurs. Cette commission créée à partir de rien, sans contrôle politique, m’inquiète beaucoup. »
Galbraith dénonce ensuite que tant les Etats-Unis que l’Europe sont contrôlés par « une technocratie, ou plutôt une tuteur-cratie, une situation dans laquelle les Etats-Unis sont sous la tutelle d’une bande de bureaucrates financiers, et l’Europe est aux mains d’une banque centrale illégitime. Les bureaucrates sont les membres des agences de notation, Standard & Poor’s en l’occurrence, qui veulent façonner la vie politique de ce pays selon leurs conceptions, et éventuellement exploiter cette supposée crise de la dette afin d’en finir une fois pour toute avec l’Etat-providence. »
La semaine dernière, dans un article publié par le service international de diffusion de l’Allemagne Deutsche Welle , Galbraith écrivait : « L’accord sur la dette va rendre les choses claires : le Président n’est pas un progressiste – il n’est pas ce que les Américains nomment toujours un ’liberal’. Il est un acteur délibéré dans un drame épique de fausse politique, un opérateur pour les comptes des puissances de l’argent, dont le travail est de neutraliser la gauche par la peur et la diversion, pour ensuite se tourner à droite et délivrer un bilan conservateur. »
Pour ceux qui croyaient encore qu’Obama défendait le peuple...
# petite souris
• 11/08/2011 - 14:16
Galbraith écrivait : « L’accord sur la dette va rendre les choses claires : le Président n’est pas un progressiste – il n’est pas ce que les Américains nomment toujours un ’liberal’. Il est un acteur délibéré dans un drame épique de fausse politique, un opérateur pour les comptes des puissances de l’argent, dont le travail est de neutraliser la gauche par la peur et la diversion, pour ensuite se tourner à droite et délivrer un bilan conservateur. »
Simple en effet !
... et not’président qui veut l’imiter !!!!!!!!!!!!!!!
ou qui est pareil ?????????????
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