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Ils veulent tuer l’hôpital !

30 décembre 2008 (Nouvelle Solidarité) — Dimanche matin, faute d’avoir pu trouver un lit d’hôpital pour l’accueillir en région parisienne, un homme de 56 ans, souffrant d’insuffisance respiratoire, meurt d’un arrêt cardiaque dans une ambulance. Les urgentistes avaient effectué 27 demandes infructueuses avant de dénicher une place cinq heures après sa prise en charge — hélas, trop tard.

Ce n’est qu’un nouvel exemple démontrant à quelles horreurs on peut aboutir si on livre l’un des meilleurs systèmes de santé du monde à la dictature des gestionnaires financiers.

Rappelons que les urgentistes sont en grève depuis trois semaines pour protester contre le manque de moyens et la menace que pose le projet de réforme de Roselyne Bachelot, « Hôpital, santé, patients, territoires », qui sera débattu au Parlement en janvier. Ce projet de loi risque d’aggraver encore la situation en sanctionnant les hôpitaux publics qui seraient déficitaires.

Comme le dénonce avec raison la députée communiste Jacqueline Fraysse, alors que les deux tiers des hôpitaux publics sont déficitaires, « on somme les établissements de gagner de l’argent, avec la mise en place de la tarification à l’activité (la T2A), sous peine de réduction d’activité ou même de fermeture pure et simple. Et pendant ce temps, les cliniques privées fleurissent, elles sont cotées en bourse, et le prochain texte de loi prévoit même de leur confier des missions de service public, moyennant des financements publics. Ainsi on ferme des hôpitaux publics en expliquant qu’ils coûtent trop cher, et on envisage, dans la prochaine loi, de payer des cliniques privées pour qu’elles assurent un service public ! »

Depuis des mois et des années, les professionnels tirent la sonnette d’alarme devant la menace d’une telle logique essentiellement financière. Patrick Pelloux, le président de l’AMUF (Association des médecins urgentistes), constate avec amertume que « ce que nous disions début décembre, à savoir que la sécurité des patients n’est plus assurée dans les hôpitaux, s’avère malheureusement exact ».

Dimanche soir, en Ile-de-France, tous les services d’urgence étaient saturés. A 19 heures, il ne restait plus aucune place en réanimation dans la plupart des départements de région parisienne. « Et la nuit ne faisait que commencer », observe Bruno Faggianelli, secrétaire général de l’AMUF.

Dans le Nord, cela fait dix jours que les urgences de Lille et des environs transfèrent quotidiennement deux ou trois patients en Belgique pour cause de saturation en France. Pourtant, un praticien du centre hospitalier des Quatre-Villes, à Saint-Cloud (92), déclare avoir subi « une fermeture autoritaire de tous nos lits de réanimation pour les deux semaines de fête. (...) Nous savons pourtant que ces périodes de fêtes sont généralement synonymes d’un surcroît d’activité… »

Pour la ministre de la Santé, Jocelyne Bachelot, il n’y a « pas de problème structurel », mais simplement un « problème d’organisation ». Elle accuse en bloc les urgentistes d’être « indignes » et l’opposition d’exploiter politiquement la situation.

Pour le docteur André Grimaldi, professeur de diabétologie à la Salpêtrière, les problèmes à l’origine du drame de dimanche sont « inhérents au système fou de la tarification à l’activité » (T2A), car ce mode de financement de l’hôpital induit « une logique de flux tendu », c’est-à-dire une « logique marchande », parfaitement « contradictoire avec le besoin, pour les hôpitaux, d’avoir des lits vides, pour assurer en toute circonstance la continuité du service public ». Avec la T2A, ironise-t-il, « c’est un peu comme si on ne payait les pompiers que lorsqu’il y a le feu ».

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  • Medic • 07/05/2009 - 08:25

    Bonjour,

    Ce que je constate c’est simplement une tentative de destruction du systeme hospitalier/sanitaire francais.
    Je pense que c’est le meilleur systeme de sante public au monde et sa desintegration signerait son arret de mort.

    Le systeme public anglo-saxon est inefficace voire meme contre-productif ; c’est la marchandisation du vivant ’ payer ou ne pas payer pour se faire soigner’.
    Je connais le cas d’une britannique qui s’etait fracturee la jambe aux Etats-Unis et bien elle est revenue en Grande Bretagne dans cet etat car elle ne pouvait pas payer les soins( Anestethique c’est tout ce qu’elle pouvait s’offir).

    Pourquoi ne pas financer le secteur public avec une part des benefices engranges par le service prive, en la nommant simplement Assistance au service Public.

    Enfin il y a mille et une facon de maintenir le systeme public, ce n’est qu’une decision politique intelligente qui peut le faire
    Bien a vous toutes et tous

    Répondre à ce message

  • dra • 30/12/2008 - 17:57

    ....et le ministre n’a pas démissionné !!!

    • chibani84 • 31/12/2008 - 08:50

      Et ce n’est pas surprenant. Ces gens là ne visent que le pouvoir pour le pouvoir malgré leurs déclarations la main sur le coeur de servir avec abnégation et désintéressement le peuple qu’ils méprisent au plus haut point... Le nez sur leurs incompétences, ils continueront à nier, à affirmer que ce n’est jamais eux mais toujours ceux dans dessous, pas assez intelligents pour comprendre et appliquer leurs consignes éclairées... La dignité a disparu comme la compétence. A la place, on a des aboyeurs, comme si l’intelligence ou la pertinence se mesurer en décibels. La crise n’est pas seulement économique ou sociale ou écologique. Elle pénètre au coeur des fonctionnements. Il apparait plus que jamais indispensable d’imaginer de nouvelles formes de prises de décision et de suivi... De nouvelles institutions qui permettent de balayer les vieilleries de la délégation et de la représentativité. Dans ce dossier le décalage entre les réalités du terrain exprimées par les professionnels et le discours des décideurs est abyssal. La cogestion actuelle avec la complicité des syndicats est étouffante et mortifère. Simplement parce que continuent à prédominer les seuls indicateurs de gestion venus du monde de l’entreprise. Tous les aspects redistributifs et d’efficacité économique et sociale sont ignorés. Quant ils croient faire de la gestion, ils ne sont que de misérables comptables. Et que meurent les patients................

    • bernard01 • 04/05/2009 - 18:21

      notre chanoine de lantran,veut réintroduire les dispensaires ainsi que les soeurs a cornettes.encore cela de moins a dépenser pour l’etat,faut bien soigner les pauvres et de nouveau remplir les églises,grave retour en arriere sur la séparation de l’église et de l’etat.

    Répondre à ce message

  • René M • 30/12/2008 - 19:19

    Alors que le libéralisme et sa cohorte de privatisations nous montre tant au plan national qu’au plan international qu’il conduit (spécialement chez ses champions anglo- saxons qui à cause de ces politiques sont tombés dans un état lamentable !) à la catastrophe.
    Ses idéologues qui peuplent encore les allées du pouvoir et leurs fonctionnaires zélés continuent leur oeuvre destructrice .

    Avec sans doute la rage de voir le vent tourner, et les faits démontrer leur stupidité, ils se démènent pour faire tomber ce qui reste du service public dans l’escarcelle des puissances financières.

    Si il y a du fric à prendre ? pourquoi donc se gêner et tant pis pour les futures victimes qui n’auront pas le moyen de payer et passeront leur derniers moments dans les ambulances du samu à chercher un lit. Si existera encore un Samu d’ailleurs ?

    Sarkozisme = entreprise de démolition sociale.

    Au temps des rois, tout comme il y avait des Charles le Téméraire ou Philippe le Bon l’aurait lui été affublé du sobriquet de Nicolas le Démolisseur
    Et Dame Roselyne sa fidèle exécutrice dans l’affaire comment l’aurait-on appelé ? si vous avez une idée !

    Répondre à ce message

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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

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La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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