Dans de nombreuses déclarations faites au cours de l’année 2008, l’économiste américain Lyndon LaRouche a demandé à la Réserve fédérale américaine d’adopter une politique de taux d’intérêt à deux vitesses, le premier à 4 % pour empêcher l’effondrement du dollar américain et un tsunami hyperinflationiste mondial, et le second à 1 % pour assurer le financement d’un « plan de relance par le crédit productif » dans l’infrastructure.
Prisonniers de leurs faux-débats académiques, de nombreux économistes se sont contentés de hausser les épaules, admettant de fait leur incompétence face à la crise actuelle.
Un excellent exemple de cette incompétence est le discours prononcé en mars 2004 par l’actuel président de la Réserve fédérale américaine (et expert universitaire patenté de la crise de 1929) Ben Bernanke à la Washington and Lee University de Lexington, en Virginie, discours annonciateur de la politique aberrante qu’il a suivie depuis l’éclatement de la bulle des subprimes en juillet 2007, en jetant à tout va de l’argent sur les marchés pratiquement sans contrôle, ni contrainte ni orientation.
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