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Hyperinflation ou déflation ?
Pour des taux d’intérêt à deux vitesses

Dans de nombreuses déclarations faites au cours de l’année 2008, l’économiste américain Lyndon LaRouche a demandé à la Réserve fédérale américaine d’adopter une politique de taux d’intérêt à deux vitesses, le premier à 4 % pour empêcher l’effondrement du dollar américain et un tsunami hyperinflationiste mondial, et le second à 1 % pour assurer le financement d’un « plan de relance par le crédit productif » dans l’infrastructure.

Prisonniers de leurs faux-débats académiques, de nombreux économistes se sont contentés de hausser les épaules, admettant de fait leur incompétence face à la crise actuelle.

Un excellent exemple de cette incompétence est le discours prononcé en mars 2004 par l’actuel président de la Réserve fédérale américaine (et expert universitaire patenté de la crise de 1929) Ben Bernanke à la Washington and Lee University de Lexington, en Virginie, [1] discours annonciateur de la politique aberrante qu’il a suivie depuis l’éclatement de la bulle des subprimes en juillet 2007, en jetant à tout va de l’argent sur les marchés pratiquement sans contrôle, ni contrainte ni orientation.

Reprenant les travaux d’Anna J. Schwartz et de Milton Friedman, [2] Bernanke affirme qu’une des principales causes de la Grande dépression a été la politique de rigueur monétaire conduite par la Réserve fédérale au printemps 1928, à l’automne 1931 et au cours de l’été 1932. Selon lui l’insouciance de la « Fed » à l’égard des problèmes des banques entre 1930 et mars 1933 aurait également accentué la crise. [3]

Or, le principal symptôme de la Grande dépression fut, outre l’effondrement des marchés financiers, la déflation sans précédent des prix. Aux Etats-Unis les prix se sont effondrés de presque 10 % par an au début des années trente, conduisant les entreprises à arrêter les usines et les agriculteurs à quitter leurs terres, les prix ayant chuté en dessous des coûts de production. D’où le chômage de masse qui s’ensuivit.

Bien qu’il se demande si cet effondrement des prix fut alors la cause, ou bien la conséquence de la contraction monétaire, Bernanke partage le point de vue de Milton Friedman selon lequel la Fed aurait eu tort d’augmenter ses taux d’intérêt au cours du printemps 1928. En procédant ainsi pour tenter de limiter l’émission par les banques de crédits utilisés à des fins spéculatives, la Fed aurait causé le krach de 1929 et ses conséquences désastreuses.

Friedman et Schwarz ont raison, poursuit Bernanke, de taxer une autre erreur commise par la Fed à l’automne 1931. En effet, après la suspension de l’étalon-or par la Grande-Bretagne en septembre 1931, les spéculateurs d’étaient rabattus sur le dollar américain, en cherchant également à casser le lien entre le dollar et l’or. La Fed répondit en augmentant à nouveau ses taux afin de défendre la monnaie américaine, causant ainsi une restriction supplémentaire de la quantité d’argent en circulation.

2009 – Hyperinflation ou déflation ?

Cette question nous amène au dernier point soulevé par « helicopter Ben » [4] dans son discours de 2004. Il affirme que la Fed avait en 1929 le pouvoir « au minimum, d’atténuer les problèmes des banques » et qu’elle aurait pu être « plus agressive en prêtant des liquidités aux banques (en reprenant leurs prêts et autres investissements comme garanties) ». L’inaction de la Fed à cet égard fut selon lui une grave erreur, une erreur qu’il n’entend pas répéter aujourd’hui comme beaucoup d’entre vous l’ont probablement remarqué...

Aujourd’hui donc, après que les banques centrales et les banques privées aient créé, depuis les années 90, de vastes quantités de monnaie ex-nihilo (c’est-à-dire à partir de rien de tangible) pour nourrir la spéculation en tout genre, l’éclatement de la bulle des subprimes les conduit à contracter sérieusement leur offre de crédit, freinant l’accroissement de la masse monétaire. Contrairement à ce que la plupart d’entre vous imagine, ce ne sont pas les dépôts qui créent les crédits, mais les crédits qui créent les dépôts. Autrement dit, c’est en prêtant que les banques créent de l’argent, [5] et c’est précisément ce qu’elles ont arrêté de faire depuis l’été 2008.

De plus, les crédits accordés par les banques privées ont conduit à des investissements dans des produits financiers viciés. Dans ces conditions, elle n’ont pu retirer de la circulation l’argent scriptural contaminé qu’elles ont émis. Il est alors resté une masse monétaire corrompue, que les banques centrales essaient pour leur part de diluer en créant de l’argent fiduciaire (pièces et billets) qu’elles confient à nouveau aux banques privées mais sans avoir éliminé leurs mauvaises créances. D’où le risque simultané de déflation (pas de crédits alloués) et d’hyperinflation (trop de création monétaire sans effet sur la production), jusqu’à ce que l’une l’emporte sur l’autre. Mais au vu de la politique conduite par Bernanke et les autres banques centrales, il est fatal que l’hyperinlation finira par l’emporter si aucune décision politique n’intervient pour arrêter l’enchaînement.

L’inefficacité des mesures prises par Bernanke depuis le début de la récente crise (injections massives de liquidités, reprise d’actifs pourris par la Fed, baisses des taux jusqu’à pratiquement zéro) montre que son analyse est entièrement fausse. A vrai dire, aujourd’hui comme alors, l’enjeu n’est pas tant la quantité de monnaie en circulation que sa qualité. Seule la mise en place, dans chaque pays, d’une banque nationale contrôlant entièrement, tant du point de vue quantité que qualité, l’émission monétaire, et exerçant une discrimination sur le type de crédits à accorder, peut nous permettre de sortir de la présente crise.

C’est pourquoi il est urgent de mettre en œuvre une politique de taux d’intérêt à deux vitesses : un taux élevé pour combattre la spéculation sans provoquer la déflation, et un taux bas pour financer la relance de l’économie réelle sans provoquer l’hyperinflation. Cette mesure doit être accompagnée d’un retour à un système de taux de change fixes entres les monnaies et d’une politique de grands travaux dans l’équipement et l’infrastructure, c’est-à-dire de la priorité redonnée à l’économie réelle. La question n’est pas seulement d’émettre plus ou moins de monnaie, mais d’établir vers quoi elle se dirige en suscitant et protégeant l’amélioration du travail humain, la recherche, la création et l’équipement physique de la nature.


Notes

1. Discours disponible ici : http://www.federalreserve.gov/boarddocs/speeches/2004/200403022/default.htm.

2. Friedman, Milton, et Anna J. Schwartz, A Monetary History of the United Sates, 1867-1960. Princeton University Press for NBER, 1963.

3. Il a également affirmé que l’adhésion dans les années 20 de nombreux pays à l’étalon-or, constituant un système à taux de change fixes, a facilité la transmission de la crise entre les pays, mais nous ne traiterons pas de cette question ici. Néanmoins cette position explique l’opposition actuelle de Bernanke au rétablissement de taux de change fixes.

4. Le 19 novembre 2002, lors de son intervention devant le Conseil des relations extérieures, Allan Greenspan s’était engagé à ce que la Réserve fédérale renflouerait si nécessaire le système financier grâce à son « pouvoir illimité de créer de l’argent ». Deux jours plus tard, Bernanke, alors gouverneur de la Réserve fédérale, déclarait devant le National Economic Club que la Fed a la capacité de produire « autant de dollars qu’elle le souhaite, presque gratuitement ». Bernanke cita ensuite le commentaire de Milton Friedman à propos de la possibilité de « larguer de l’argent depuis un hélicoptère », si cela s’avérait nécessaire.

5. Dans l’actuelle répartition des rôles, les banques centrales ont l’exclusivité de l’émission d’argent fiduciaire (pièces et billets), alors que les banques privées ont le privilège d’émettre l’argent scriptural, sous forme de dépôts à vue sur les comptes de clients à qui elles accordent des prêts, qui peuvent ensuite l’utiliser principalement sous forme de chèque, de virement ou par carte de crédit.

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  • Ti Jean • 30/12/2008 - 23:25

    Pédagogique et clair !
    Si j’étais professeur, je réutiliserais cet article avec mes élèves !
    ESt ce que le prix du pétrôle est un bon exemple de ce que vous expliquez ?

    Répondre à ce message

  • abcd • 30/12/2008 - 22:48

    Bonjour

    2 questions de "nul en économie",
    mais peut-être ne suis-je pas le seul à me sentir bête de ne pas pouvoir saisir tout l’intérêt de tels textes.

    Ainsi :

    1° Existe-t’il un glossaire/mémo très simple "libellé pour des gens qui ne sont pas du domaine de l’Economie" permettant en 1h ou 2 d’avoir les bases de connaissances nécessaires pour pouvoir comprendre toutes les phrases d’un tel article ? (j’ai vu le film l’argent dette de P. Grignon, mais cela ne me suffit pas...)

    Pour un non spécialiste, l’article semble bien construit et bien documenté ; cependant les notions qu’il évoque, avec les effets à tiroir (untel à dit qu’un autre a annoncé ceci et cela, dans les années passées...), sont très difficiles à saisir sans un minimum de bases en économie....

    2° Je me demande aussi s’il n’existerait pas des outils informatiques "évolués" de simulation de ces phénomènes. Les grands "manipulateurs" qui sont souvent dénoncés ici (banquiers, groupe des Bilderberg, etc...) ne sont-ils pas équipés de tels joujoux de simulation pour tenter de "piloter" le monde ? Quelqu’un a t’il entendu parler de ces tools de simulation ?

    merci par avance

    Répondre à ce message

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

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pour une écologie humaine

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Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

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Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
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Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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