17 juin 2008 (LPAC) — La dernière manœuvre orchestrée par le président du Comité national démocrate américain, Howard Dean, consiste à priver de leurs droits les 18 millions d’électeurs démocrates et indépendants qui ont donné leurs voix à Hillary Clinton au cours des élections primaires.
Outre les efforts déployés par le camp d’Obama pour remplacer tous les délégués acquis à la sénatrice par des fidèles de son adversaire, Howard Dean a l’intention de procéder à l’investiture par acclamation, sans demander aux Etats de se prononcer tour à tour en faveur du candidat majoritaire dans leur Etat. Ceci créerait un dangereux précédent, puisque même si les conventions sont devenues des événements de politique-spectacle vidés de toute substance politique, on a néanmoins toujours permis aux candidats non favoris de s’adresser aux délégués depuis la tribune et l’on procédait à un scrutin avant de confirmer le candidat investi.
Ensuite, pour montrer l’unité du parti, on présentait habituellement une motion soutenant ce choix à l’unanimité. Cette tradition avait effectivement pour effet d’unifier le parti, souvent à la suite de primaires serrées.
Cette année, cependant, la direction de la campagne d’Obama et Howard Dean savent que la campagne vicieuse menée contre la sénatrice Clinton a fait naître parmi la base une immense rage, qu’ils craignent de voir exploser à la Convention nationale si Hillary prend la parole.
Comme l’a fait remarquer Lyndon LaRouche, les coups tordus de George Soros, Howard Dean, Nancy Pelosi et Harry Reid, sans parler du camp Obama, ont généré tellement de ressentiment et de rancunes que les électeurs d’Hillary en sont devenus des partisans fanatiques. Selon une source bien placée à Washington, si 20% d’entre eux boudent les urnes en novembre, cela représentera une perte de 4 millions de voix pour Obama (s’il est investi), ce qui pourrait suffire à couler la candidature démocrate.
En effet, la seule explication à la conduite d’Howard Dean et de ses alliés, c’est qu’ils sont inféodés à l’agent britannique George Soros et ne cherchent même pas la victoire en novembre. Si leur objectif était de détruire le Parti démocrate, ils ne s’y prendraient pas autrement.
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