26 mars 2008 (Nouvelle Solidarité) — Alors que la campagne de Barak Obama est, comme prévu, éclaboussée par plusieurs scandales et que la direction de Parti démocrate essaie de faire annuler sa victoire en Floride, (officiellement parce que les primaires ne se sont pas déroulées à la bonne date, et cela même si la population s’est exprimée), Hillary Clinton reste concentrée sur la crise financière.
A Philadelphie, lors de son discours à l’Université de Pennsylvanie, la sénatrice s’est consacrée exclusivement à la crise financière et économique, largement focalisée sur la crise hypothécaire et ses propositions pour la résoudre.
Elle a axé son discours sur les dizaines de millions de familles qui sont frappées de procédures d’expulsions et d’une perte de valeur de leur maison, la dégradation des relations de voisinage et le manque à gagner en impôts pour les villes et les Etats. Polémiquant sur l’Administration Bush, elle s’est étonné qu’avec la Réserve fédérale, ils aient réussit à trouver 30 milliards de dollars pour défendre Bear Stearns et rien pour aider les ménages en situation d’expulsion. Puis, elle a réitéré son appel pour un moratoire de 90 jours concernant les procédures d’expulsion dues aux subprimes et un gel de 5 ans des taux d’intérêt sur les hypothèques à risque.
Clinton a ensuite demandé la mise en place d’une loi, afin que le gouvernement fédéral participe à la restructuration du marché
hypothécaire, tout en reconnaissant que ce ne serait pas suffisant. C’est pourquoi elle appelle à la création d’un « groupe de travail d’urgence sur les expulsions », un groupe non-partisant.
Elle a conclu son discours en évoquant le président Franklin Delano Roosevelt, appelant à des actions rapides pour résoudre la crise.
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