L’offre faite par le président russe Vladimir Poutine pour le développement conjoint des armes anti-missiles est une « initiative hardie » ayant « une signification potentiellement profonde sur le long terme »
9 Août 2007 - (LPAC) L’offre faite par le président russe Vladimir Poutine pour le développement conjoint des armes anti-missiles est une « initiative hardie » ayant « une signification potentiellement profonde sur le long terme », écrit l’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger dans le Washington Post de ce jour.
Cette « initiative historique » que le président Poutine propose à l’OTAN est comparable, selon lui, à la vision de la « guerre des étoiles » du président Ronald Reagan [c’est-à-dire l’Initiative de Défense Stratégique (IDS) telle qu’elle fut élaborée par Lyndon LaRouche -ndlr] qui offrait des « nouvelles opportunités créatrices. »
La redéfinition des relations stratégiques entre les Etats-Unis et la Russie, aussi bien sur le plan bilatéral qu’à travers l’OTAN, offre le potentiel d’ « une approche plus vaste pour d’autres défis globaux ».
Néanmoins, Kissinger ne pense pas que les Etats-Unis devraient faire marche arrière sur l’installation des premiers éléments du dispositif anti-missile en Pologne et en République Tchèque, parce que cela « souligne leurs relations avec l’Amérique ».
Il se limite à conseiller qu’on limite « le déploiement proposé aux objectifs annoncés (...) et qu’on trouve des voies pour définir des pas spécifiques permettant de séparer le déploiement des armes anti-missiles en Europe centrale avec la stratégie hypothétique et hautement improbable d’une guerre contre la Russie. »