10 octobre 2007 (Nouvelle Solidarité) - Cet avis favorable, exprimé par Mickaïl Gorbatchev interrogé sur la perestroïka par la correspondante moscovite du journal gratuit Métro, altère l’image souvent réductrice et à l’emporte pièce de la plupart des medias occidentaux.
« Au début il y avait la bourgeoisie russe, puis le prolétariat a émergé. De l’extérieur, tout le monde savait que quelque chose devait changer en Russie. La situation actuelle n’est pas si différente. Nous devons tenter notre chance, développer notre système éducatif, notre couverture médicale, la recherche et les nouvelles technologies. C’est la ligne de Poutine depuis plusieurs années et je la soutiens. Il est impossible d’imaginer que nous allons tout changer du jour au lendemain. Mais les Russes, peu à peu, commencent à sentir la différence, à commencer par le niveau des salaires qui progresse. »
La rencontre entre Poutine et le président français Nicolas Sarkozy permettra certainement à ce dernier de se rendre capable d’en faire autant... Haro sur les oligarques !