Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

31 mars - Sainte-Soline : empoisonner la contestation sociale par la violence ? Lire 29 mars - Contre l’écologisme — Pour une croissance au service de l’environnement Lire 28 mars - Cheminade : l’avenir du monde se construit avec la Chine Lire
AccueilActualités
Brèves

Goldman Sachs cible les ressources mondiales en eau

6 juin 2008 (EIRNS) – La prochaine cible des spéculateurs semble être l’eau. Le 4 juin, Ambrose Evans-Pritchard a écrit un article dans la section « affaires » du quotidien anglais Telegraph, au sujet d’un rapport de Goldman Sachs conseillant d’investir dans le secteur de l’eau, car ce dernier devrait générer très bientôt de gros retours sur investissement.

L’article de Pritchard titre : « La sécheresse, le plus grand risque mondial. » Selon un jury « d’experts de la conférence de Goldman Sachs sur "les cinq plus grands risques", un "manque d’eau catastrophique" pourrait s’avérer être un danger encore plus grand pour l’humanité dans le siècle à venir, que la flambée des prix de la nourriture et l’épuisement des réserves énergétiques.

L’article cite tout d’abord Sir Nicholas Stern, auteur du Rapport Stern sur le changement climatique (commandé par le gouvernement Blair début 2005). Ce dernier déclare que les réserves souterraines aquifères pourraient s’assécher simultanément à la fonte des glaciers. Les glaciers de l’Himalaya retiennent l’eau lors de la saison des pluies, leur fonte signifierait des torrents d’eau se déversant jusqu’à la baie de Bengale et emportant les couches supérieures du sol. L’Himalaya est la source des grands fleuves asiatiques : le Gange, le Fleuve jaune, le Yangzi Jiang. Trois milliards de personnes, presque la moitié de la population mondiale, vivent dans cette région.

Stern, ancien économiste en chef de la Banque mondiale, accuse les gouvernements d’être « lents à accepter que l’eau utilisable se fasse plus rare ». Il appelle cela « une ressource non-renouvelable », et tant qu’elle « ne sera pas évaluée correctement », elle sera utilisée sans restriction.

C’est là où la vraie cible apparaît clairement : l’agriculture, qui représente 70 % de la demande en eau ! L’article est illustré par un grand graphique représentant la demande en eau selon le type de culture ou d’élevage (en mètre cube par kg) : 15 pour le bœuf, 6 pour la volaille et 1,5 pour le maïs. (Bien sûr, ils n’indiquent pas le volume d’eau nécessaire pour produire des biocarburants…)

Le rapport de Goldman Sachs surnomme l’eau « le pétrole du siècle prochain » ; elle sera très rentable pour les investisseurs « qui savent comment jouer sur un grand besoin en infrastructure ». Les Etats-Unis, par exemple, auraient besoin de canalisations neuves et d’usines d’épuration de l’eau d’ici 2020, ce qui représente un budget de 1000 milliards de dollars.

Le rapport admet sans complexe que ceci est fondé sur une perspective malthusienne de génocide : il affirme que « la demande en eau augmente selon des proportions insoutenables. Au risque d’être alarmistes, nous pouvons mettre cette situation en parallèle avec l’économie malthusienne. La consommation en eau double approximativement tous les vingt ans. En 2025, il est estimé qu’environ un tiers de la population n’aura pas accès à de l’eau potable. »

{}

La Chine est également ciblée dans le rapport (l’Asie en général), qui augmente les risques par son « changement de régime alimentaire, plus orienté vers les protéines animales ». La Chine représente 21% de l’humanité mais ne dispose que de 7% des ressources en eau. L’Egypte a menacé de riposte militaire tout pays qui puiserait de l’eau du Nil sans son accord.

Goldman Sachs conseille aux investisseurs de placer leur argent dans la haute technologie de l’eau. General Electric est leader sur le marché dans ce domaine, bien qu’il ne représente que 2% de son chiffre d’affaires. La part de revenus issus du secteur de l’eau est de : 34% pour Veolia, 16% pour Suez, 20% pour Ferrovial, 100% pour Sabesp, 100% pour Severn Trent, 23% pour RWE, 32 % pour ITT Corp. et 75 % pour Pentair.

Pour creuser le sujet : focus

Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard