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- Des militants du Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LPAC) sur le terrain à Washington DC.
- Crédit : LPAC
Le rejet historique dans les deux chambres du Congrès américain du veto du président Obama à la loi antiterroriste JASTA montre la voie à suivre pour obtenir l’adoption d’une loi prévoyant la séparation d’urgence des banques. En dépit de la forte opposition des lobbies des grandes banques, de la Maison Blanche et des amis de Wall Street dans les deux partis, des propositions de loi abondant dans ce sens ont été déposées à la Chambre et au Sénat, et elle figure dans les programmes présidentiels des deux partis.
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La semaine dernière, des auditions à la Chambre étaient consacrées au scandale de Wells Fargo, la banque présentée autrefois comme l’exemple même d’une banque commerciale « propre ». En réalité, elle est coupable de fraude massive pour avoir créé quelque deux millions de faux comptes de dépôt de cartes de crédit dans le seul but d’encaisser les frais afférents et des profits sur des instruments financiers qui n’existaient même pas. Choquée par ces révélations, la population exige des mesures sérieuses de la part des élus.
Pendant la déposition du PDG de la banque, John Stumpf, devant une commission parlementaire, de nombreux membres s’insurgeaient contre de telles pratiques, qui certainement ne se limitent pas à la seule Wells Fargo. Les appels à des poursuites contre les responsables se multiplient. La députée démocrate Maxine Waters de la Commission des Services financiers s’est dit outrée par les révélations, concluant que,
La banque doit être coupée en deux. Elle est trop grande pour être gérable.
Mobilisation populaire
D’où l’importance de l’exemple de la mobilisation populaire ayant amené le Congrès à rejeter le veto d’Obama de la loi JASTA. Sous l’impulsion du LaRouchePAC et des familles des victimes du 11 septembre 2001, une force suffisamment puissante s’est construite pour faire obstacle aux efforts consentis par la monarchie saoudienne pour faire capoter la loi soutenue par l’administration Obama et des réseaux proches de la famille royale britannique.
L’efficacité de la mobilisation était telle qu’un seul sénateur et moins de 22 % des députés ont soutenu le veto du président Obama. C’est la première fois que l’un de ses veto a été rejeté.
Une mobilisation tout aussi puissante est nécessaire aujourd’hui pour faire adopter un Glass-Steagall, même avant les élections du 8 novembre. Une telle action rapide serait sans précédent, mais comme le souligne Lyndon LaRouche, tout candidat qui refuse une telle proposition de loi ne mérite pas d’être élu.
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