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G20 : Sarkozy pourrait commencer par affamer les « affameurs du peuple »

15 février 2011 (Nouvelle Solidarité) – Toute la presse l’annonce : Nicolas Sarkozy veut s’attaquer à la spéculation qui accroît la volatilité des matières premières agricoles, un sujet qui sera l’une des priorités du G20 qui sera lancé jeudi et vendredi avec la réunion des ministres de Finances à Paris.

Les prix des denrées alimentaires de base ont augmenté en moyenne de 15% d’octobre 2010 à janvier 2011, et ils sont seulement de 3% inférieurs au pic atteint en 2008 lors de la précédente crise des prix alimentaires. Après le blé, en hausse de plus de 60% en 2010, le soja et le maïs, la flambée touche désormais le riz, aliment de base pour trois milliards de personnes. Sur le marché à terme de référence de Chicago (CME), les cours ont grimpé de 10% sur le seul mois de janvier, à presque 350 dollars la tonne.

Mais si les bourses existent, c’est exclusivement pour permettre aux vendeurs de trouver acheteur et certainement pas pour spéculer ? Voyons !

D’éminents universitaires vous démontrent en deux temps trois mouvements que la spéculation n’est que « l’écume » qui vient surfer sur des vagues de hausses et de baisses cycliques. La Commission européenne, dans son dernier rapport sur les matières premières, publié le 2 février, a volé au secours des spéculateurs en affirmant que « s’il est clair qu’il existe une forte corrélation entre les positions sur les marchés dérivés et les prix sur les marchés au comptant, il est toujours difficile d’évaluer pleinement les interactions et l’impact des mouvements des marchés dérivés sur la volatilité des marchés physiques sous-jacents ».

« Je ne peux pas accepter ça », affirme pour sa part Xavier Beulin, président de la FNSEA dans un entretien au Nouvel Observateur du 10 février. « En 2008, à Chicago, on a échangé 20 fois la récolte de blé en papier, alors que jusque-là la moyenne c’était 4 fois ! Et cette année, ça recommence… Il est certain que ces opérations financières accentuent la volatilité des cours. Encore récemment, les intervenants sur les marchés à terme avaient une relation avec l’agriculture : ils se couvraient ou arbitraient les risques. Là, ce sont des fonds spéculatifs ou autres qui réalisent des profits sur deux ou trois jours. »

Dans un entretien avec Les Echos du 11 janvier, Olivier de Schutter, rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation de l’ONU, a précisé que « depuis 2005-2006 et la libéralisation des marchés de produits dérivés aux Etats-Unis, les investisseurs ont changé de nature. Fonds d’investissement, fonds de pension et autres fonds spéculatifs, qui ont une force de frappe financière considérable, ne sont pas des spécialistes des marchés agricoles. S’est alors développée une sorte d’économie de casino avec une logique purement spéculative. »

Cette libéralisation des marchés des dérivés est actuellement dans le collimateur de la Commission d’enquête américaine sur la crise financière que préside le démocrate Phil Angelides et dont le rapport affirme que « les fautes nombreuses et étendues dans la supervision et la régulation financières ont eu des conséquences dévastatrices sur la stabilité des marchés financiers américains. (…) Plus de trente ans de dérégulation et de confiance dans l’autorégulation par les institutions financières, dont l’ancien président de la Réserve fédérale Alan Greenspan s’était fait le champion (…) ont conduit au désastre. (…) Cette approche a ouvert des brèches dans le contrôle de domaines fondamentaux portant sur des risques de milliers de milliards de dollars, comme le système de banque noire et les marchés de produits dérivés de gré à gré. »

Lutter contre la volatilité des denrées alimentaires ne restera qu’un slogan bien volatile si rien n’est fait pour imposer une camisole de force à la « finance folle ». Cette camisole, c’est le Glass-Steagall global que Lyndon LaRouche et Jacques Cheminade appellent de leurs vœux. Et pour le faire, point besoin d’un ticket d’avion pour se rendre à Chicago. Car d’après Le Canard Enchaîné du mercredi 9 février, BNP Paribas a crée, à Londres, Harewood Asset Management, une filiale spécialisée dans l’investissement sur des fonds hautement spéculatifs actif dans ce secteur. De même, depuis juin 2010, la banque de Michel Pébereau propose à ses clients haut de gamme de placer leur argent dans un fond luxembourgeois, Opti Hedge, permettant de jouer sur les produits agricoles. De leur coté, la Société Générale, via sa filiale Lyxor, et le Crédit agricole, via sa filiale Amundi, proposent des Exchange-traded Funds (ETF), également appelés « trackers », permettant de spéculer sur les cours du blé, du soja, du coton, du sucre ou du maïs. Que fait la police ?


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  • petite souris • 16/02/2011 - 11:33

    Olivier de Schutter, rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation de l’ONU : S’est alors développée une sorte d’économie de casino avec une logique purement spéculative.

    Il me semble qu’il est possible d’interdire de casino certaines personnes ..........

    Y-a-t-il des associations pour les guérir d’une telle addiction, comme il existe les Alcooliques Anonymes ?
    Vite Vite il faut leur donner l’adresse ....

    RAPPEL
    en juin 2010 le gouvernement a mis en place le
    Dispositif de prévention et de prise en charge des addictions de type jeux pathologiques
    http://www.sante.gouv.fr/l-addiction-aux-jeux.html

    Alors que fait le gouvernement ?
    Que fait-on de notre argent ?

    Répondre à ce message

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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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