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Etats-Unis : offensive sans précédent pour une vraie réforme bancaire à la Glass-Steagall

Alors que la presse mondiale et française se démène pour façonner votre vision afin que vous vous passionniez pour contempler passivement le monde « par le trou de la serrure », le moment est venu de repenser ce qui vous arrive en adoptant le point de vue de quelqu’un d’actif regardant le monde avec « les yeux du futur ».

Prenons l’exemple d’une nouvelle réforme bancaire qui reste sans conteste un sujet à l’ordre du jour de Washington.

Le 1 février 2017, lors d’une conférence de presse dans la capitale, quatre députés américains ont annoncé qu’ils venaient d’introduire une proposition de loi visant le rétablissement du Glass-Steagall Act, une loi imposée par Franklin Roosevelt en 1933 séparant de façon stricte les banques ordinaires (épargne, dépôts, crédits, etc.) des banques d’affaires (marchés, spéculation) adoptée en France dans l’après-guerre. Aux Etats-Unis, la loi fut abrogée en 1999.

La député démocrate de l’Ohio Marcy Kaptur se montre confiante. Au-delà des 26 co-sponsors du projet de loi dont elle dispose déjà, elle pense pouvoir en trouver beaucoup d’autres.

Inscrit dans les plateformes politiques des deux candidats à la présidentielle américaine, le sujet dépasse de loin les clivages traditionnels. Ainsi, c’est aux cotés du député républicain de la Caroline du Nord Walter Jones, une figure hautement respecté pour son intégrité, de la députée démocrate d’Hawai Tulsi Gabbard et du député démocrate de l’Ohio Tim Ryan que Marcy Kaptur a déclaré :

Le président Donald Trump a même soutenu un appel pour un ‘Glass-Steagall du XXIe siècle’ lors de son allocution à Charlotte en Caroline du Nord. (…) Nous avons une obligation de travailler avec lui pour atteindre cet objectif.

En même temps, Bill Jones, le correspondant de l’Executive Intelligence Review (EIR), l’hebdomadaire fondé par l’homme politique américain Lyndon LaRouche, a pu interroger le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer lors de sa conférence devant toute la presse américaine (voir vidéo sur C-Span ci-dessus) sur les propos pour le moins ambigu de celui qui est pressenti à devenir le prochain secrétaire au Trésor Steve Mnuchin.

Lors des auditions en vue de sa confirmation par la Commission des finances du Sénat américain, Mnuchin, interrogé par la sénatrice Maria Cantwell, avait déclaré qu’il était hors de question de revenir au Glass-Steagall des débuts et qu’il préférait de loin la « règle Volcker », une construction réglementaire visant à encadrer les risques de la spéculation tout en maintenant en vie ce qui est devenu pour la finance mondialisée sa poule aux œufs d’or.

Pressé de répondre, Spicer a précisé que Mnuchin sera au service de Trump et que Trump n’abandonne pas le projet. La réponse a été suffisamment tranchante pour semer la panique à Wall Street.

Etant donné qu’une quinzaine de membres de la nouvelle administration ont travaillé à un moment donné de leur vie pour la banque d’affaires newyorkaise, Goldman Sachs, a fait naître l’illusion que les privilèges des nantis de Wall Street seraient hors d’atteinte. C’est mal connaître Trump qui se rappelle très bien que la candidate ayant recueilli le plus d’argent des grandes banques était Hillary Clinton.

Nouvelle Solidarité N° 10/2013 - s'abonner.
Nouvelle Solidarité N° 10/2013 - s’abonner.

Un article, avec une vidéo, posté sur le site CNN Money intitulé « Trump va-t-il couper en deux les grandes banques » rapporte que Jamie Dimon, le grand patron de JP Morgan, a demandé une audience avec Trump pour lui dire tout le mal qu’il pense de Glass-Steagall et pourquoi ce serait une catastrophe pour les banques de se lancer là dedans.

Dimon a raison sur un point : la mise en place d’un Glass-Steagall Act N° II implique que les Etats-Unis recouvrent leur souveraineté monétaire. Depuis 1912, les Etats-Unis n’ont pas de véritable banque centrale mais une « réserve fédérale », c’est-à-dire un syndic de banquiers gérant leur propre secteur.

Depuis Lincoln, pour contourner les banquiers de New York, les Présidents ont fait appel au Trésor et à des institutions de crédit publiques ou semi-publiques. Au-delà de la structure propre des banques, c’est donc tout le système de crédit qui est appelé à se réformer. A nous d’aider ceux qui veulent s’y engager.

Le Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LPAC) a lancé une pétition, il va à la rencontre des élus et se mobilise pour bloquer la nomination de Mnuchin, un homme qui a été au coeur du scandale des subprime en 2008 et qui a travaille pendant quinze ans avec le milliardaire américain George Soros.

En réalité, il suffirait qu’un seul sénateur mette son veto pour que sa nomination soit bloquée.

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Jacques Cheminade
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